Codede procĂ©dure civile : articles 42 Ă  48; Code des assurances : article R114-1; Code de l'organisation judiciaire : article R211-15; Code de procĂ©dure civile : articles 53 Ă  59; Code de procĂ©dure civile : articles 750 Ă  750-1; Code de procĂ©dure civile : articles 751 Ă  755; Code de procĂ©dure civile : articles 756 Ă  759 Les impacts du dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile, sur la formalisation de la dĂ©claration d’appel en matiĂšre civile avec reprĂ©sentation obligatoire. Le dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019 rĂ©formant la procĂ©dure civile a Ă©tĂ© publiĂ© au JO du 12 dĂ©cembre 2019 Ci-aprĂšs le DĂ©cret. Si la majeure partie de la rĂ©forme concerne le fonctionnement des juridictions d’instance avec notamment la crĂ©ation du Tribunal Judiciaire qui vient faire le pendant au Tribunal administratif, certaines de ses dispositions viennent impacter sensiblement la procĂ©dure devant la Cour d’appel. On ne peut que regretter que les documents d’information de la chancellerie[1], qui ont certes le mĂ©rite d’exister, ne traitent pas expressĂ©ment de ces questions. Pour l’heure nous allons nous intĂ©resser aux impacts du DĂ©cret sur la formalisation de la dĂ©claration d’appel. En effet, un certain nombre de dispositions de la procĂ©dure d’appel font rĂ©fĂ©rences aux rĂšgles de la procĂ©dure d’instance. L’article 901 du CPC dans sa version en vigueur au 1er janvier 2020 dispose que La dĂ©claration d’appel est faite par acte contenant, outre les mentions prescrites par l’article 57, et Ă  peine de nullitĂ© 1° La constitution de l’avocat de l’appelant ; 2° L’indication de la dĂ©cision attaquĂ©e ; 3° L’indication de la cour devant laquelle l’appel est portĂ© ; 4° Les chefs du jugement expressĂ©ment critiquĂ©s auxquels l’appel est limitĂ©, sauf si l’appel tend Ă  l’annulation du jugement ou si l’objet du litige est indivisible. Elle est signĂ©e par l’avocat constituĂ©. Elle est accompagnĂ©e d’une copie de la dĂ©cision. Elle est remise au greffe et vaut demande d’inscription au rĂŽle. » Il convient de prĂ©ciser que conformĂ©ment au I. de l’article 55 du dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020 et s’applique aux instances en cours Ă  cette date. Il n’est plus fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’article 58 mais Ă  l’article 57 du CPC qui avant la rĂ©forme concernait la procĂ©dure sur requĂȘte conjointe. L’article 57 du CPC dans sa version modifiĂ©e par le DĂ©cret prĂ©cise dĂ©sormais Lorsqu’elle est formĂ©e par le demandeur, la requĂȘte saisit la juridiction sans que son adversaire en ait Ă©tĂ© prĂ©alablement informĂ©. Lorsqu’elle est remise ou adressĂ©e conjointement par les parties, elle soumet au juge leurs prĂ©tentions respectives, les points sur lesquels elles sont en dĂ©saccord ainsi que leurs moyens respectifs. Elle contient, outre les mentions Ă©noncĂ©es Ă  l’article 54 du CPC, Ă©galement Ă  peine de nullitĂ© lorsqu’elle est formĂ©e par une seule partie, l’indication des nom, prĂ©noms et domicile de la personne contre laquelle la demande est formĂ©e ou s’il s’agit d’une personne morale, de sa dĂ©nomination et de son siĂšge social ; dans tous les cas, l’indication des piĂšces sur lesquelles la demande est fondĂ©e. Elle est datĂ©e et signĂ©e. » L’article 54 du CPC dispose dans sa version en vigueur que La demande initiale est formĂ©e par assignation ou par requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe de la juridiction. La requĂȘte peut ĂȘtre formĂ©e conjointement par les parties. Lorsqu’elle est formĂ©e par voie Ă©lectronique, la demande comporte Ă©galement, Ă  peine de nullitĂ©, les adresse Ă©lectronique et numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone mobile du demandeur lorsqu’il consent Ă  la dĂ©matĂ©rialisation ou de son avocat. Elle peut comporter l’adresse Ă©lectronique et le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone du dĂ©fendeur. A peine de nullitĂ©, la demande initiale mentionne 1° L’indication de la juridiction devant laquelle la demande est portĂ©e ; 2° L’objet de la demande ; 3° a Pour les personnes physiques, les nom, prĂ©noms, profession, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance de chacun des demandeurs ; il s’agit de la reprise de l’ancien article 58 du CPC b Pour les personnes morales, leur forme, leur dĂ©nomination, leur siĂšge social et l’organe qui les reprĂ©sente lĂ©galement ; 4° Le cas Ă©chĂ©ant, les mentions relatives Ă  la dĂ©signation des immeubles exigĂ©es pour la publication au fichier immobilier ; 5° Lorsqu’elle doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d’une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou de procĂ©dure participative, les diligences entreprises en vue d’une rĂ©solution amiable du litige ou la justification de la dispense d’une telle tentative ; 6° L’indication des modalitĂ©s de comparution devant la juridiction et la prĂ©cision que, faute pour le dĂ©fendeur de comparaĂźtre, il s’expose Ă  ce qu’un jugement soit rendu contre lui sur les seuls Ă©lĂ©ments fournis par son adversaire. » ConformĂ©ment au I de l’article 55 du dĂ©cret n° 2019-1333 du 11 dĂ©cembre 2019, ces dispositions entrent en vigueur le 1er janvier 2020. Elles sont donc applicables aux instances en cours Ă  cette date. On se demande comment un article relatif Ă  l’introduction d’une instance peut s’appliquer aux instances dĂ©jĂ  introduites, il s’agit probablement d’une maladresse de rĂ©daction plus que d’une volontĂ© de confĂ©rer de facto un effet rĂ©troactif Ă  cet article. Il convient de reprendre point par point les mentions obligatoires exigĂ©es par le nouvel article 57 du CPC La mention de l’adresse Ă©lectronique et du numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone portable du demandeur Cette mention est prescrite Ă  peine de nullitĂ©. On se demande si la prĂ©sence de ces mentions vient se substituer ou seulement complĂ©ter les coordonnĂ©es du demandeur. A l’heure de la protection des donnĂ©es personnelles, on peut s’interroger sur l’opportunitĂ© de prĂ©voir la transmission du numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone portable du demandeur, le tĂ©lĂ©phone ayant une fonction bien plus large que la simple communication vocale SMS, identification gĂ©olocalisation etc.. Concernant les mentions listĂ©es 1° La juridiction ce champ de la DA est rempli automatiquement par le RPVA dans les procĂ©dures avec reprĂ©sentation obligatoire. 2°L’objet de la demande L’appel tend, par la critique du jugement Ă  sa rĂ©formation ou Ă  son annulation[2], depuis le 1er septembre 2019 l’objet de l’appel est complĂ©tĂ© par la liste des chefs dont appel. 3°L’identification des parties Cette dispositions reprennent celle de l’ancien article 58 du CPC qui a Ă©tĂ© totalement refondu. 4° Les modalitĂ©s de comparution et l’information d’une dĂ©cision rendue sur la base des informations de l’adversaire. Cette mention ne figurait pas dans l’ancien article 58 du CPC. On peut se demander si cette mention Ă  vocation Ă  s’appliquer Ă  l’appel puisque l’article 902 du CPC prĂ©voit dĂ©jĂ  que le greffier informe la partie de l’obligation de constituer avocat. Toutefois cette obligation n’est que partielle puisque la greffe n’a pas l’obligation de prĂ©ciser Ă  quel barreau doit ĂȘtre inscrit lavocat ni le risque d’une dĂ©cision par dĂ©faut. Il conviendra d’ĂȘtre vigilant car les modalitĂ©s de comparution ne sont pas les mĂȘmes dans la procĂ©dure avec reprĂ©sentation obligatoire selon que les rĂšgles de postulation territoriales s’appliquent ou non, notamment en matiĂšre sociale. Il y a lieu de relativiser la portĂ©e de cette liste de mention Ă  caractĂšre gĂ©nĂ©rique puisque nous sommes en prĂ©sence de nullitĂ©s de forme relevant du rĂ©gime de larticle 112 du CPC qui impose la preuve d’un grief et la nĂ©cessitĂ© de soulever le moyen in limine litis devant le Conseiller de la mise en Ă©tat ou devant le PrĂ©sident de chambre. Pour l’heure, il convient d’ĂȘtre prudent en l’absence de dĂ©cision ou avis de la Cour de cassation alors mĂȘme que les notes de la chancellerie prĂ©citĂ©es ne font aucune allusion Ă  ces nouvelles dispositions dont on a bien l’impression qu’elles constituent les dommages collatĂ©raux de la rĂ©forme de la procĂ©dure d’instance. En outre, le praticien va se heurter Ă  l’absence de rubrique ou de champ pour l’insertion de la liste des piĂšces et des modalitĂ©s de comparution. Le bon sens prĂ©voit l’insertion de ces mentions dans le champ de 4080 caractĂšres relatif Ă  l’objet de l’appel. La question de la possibilitĂ© d’ajouter une piĂšce jointe se pose car l’article 57 prĂ©cise que la requĂȘte contient la liste des piĂšces » et non pas qu’un bordereau y est annexĂ©. En l’espĂšce, Dans sa circulaire du 4 aoĂ»t 2017 de prĂ©sentation des dispositions du dĂ©cret n°2017-891 du 6 mai 2017, la Chancellerie est venue prĂ©ciser que Dans la mesure oĂč le RPVA ne permet l’envoi que de 4080 caractĂšres, il pourra ĂȘtre annexĂ© Ă  la dĂ©claration d’appel une piĂšce jointe la complĂ©tant ». Contrairement Ă  la liste des chefs du jugement aucune circulaire ne semble autoriser l’adjonction d’une piĂšce jointe. Cela Ă©tant, on peut observer que la piĂšce premiĂšre sur laquelle se fonde l’appel est bien la dĂ©cision dont appel qui est visĂ©e par dĂ©finition. Ensuite, force est de constater que le grief causĂ© sera impossible Ă  dĂ©montrer si les piĂšces sont dans une annexe, si elles sont identiques Ă  celle de premiĂšre instance et surtout si un bordereau est annexĂ© aux conclusions
 Par prĂ©caution, il sera opportun de prĂ©ciser que la liste des piĂšces est communiquĂ©e sous rĂ©serve de communication de piĂšces ultĂ©rieures. Comme Ă  chaque rĂ©forme de procĂ©dure il conviendra d’ĂȘtre particuliĂšrement prudent sur la lecture de ces nouveaux textes avant que les juridictions ne se prononcent. D’ici lĂ , la vigilance s’impose ! [1] [2] 542 du Code de procĂ©dure civile
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Codede procĂ©dure civile. Recherche par : Document - NumĂ©ro d'article. Table alphabĂ©tique. Sommaire. Code de procĂ©dure civile . LIVRE PREMIER - DISPOSITIONS COMMUNES À TOUTES LES JURIDICTIONS (Art. 1 er - Art. 749) LIVRE DEUXIÈME - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES À CHAQUE JURIDICTION (Art. 750 - Code de procĂ©dure civileChronoLĂ©gi Article 44 - Code de procĂ©dure civile »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 janvier 1976 Naviguer dans le sommaire du code Version en vigueur depuis le 01 janvier 1976 En matiĂšre rĂ©elle immobiliĂšre, la juridiction du lieu oĂč est situĂ© l'immeuble est seule en haut de la page CodeDe ProcĂ©dure Civile 1993-1994. - serge guinchard / Livres Droit civil Codes civils. Format: ReliĂ©. Neuf Ă  35,06 €. Occasion dĂšs 32,07 €. Voir le produit. La juridiction territorialement compĂ©tente est, sauf disposition contraire, celle du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. S'il y a plusieurs dĂ©fendeurs, le demandeur saisit, Ă  son choix, la juridiction du lieu oĂč demeure l'un d'eux.

JurisprudencesCode civil article 126. La jurisprudence francophone des Cours suprĂȘmes. 288 rĂ©sultats trouvĂ©s :

Introduire une demande de protection d’un proche devant un juge des tutelles pour obtenir un placement sous curatelle ou tutelle est une dĂ©marche qui doit remplir des conditions prĂ©cises, dĂ©finies par la loi. Notamment il est nĂ©cessaire de produire un certificat mĂ©dical circonstanciĂ© par un expert inscrit sur la liste du procureur, sous peine d’irrecevabilitĂ©. Comment se le procurer, surtout si la personne que l’on veut protĂ©ger refuse de rencontrer le mĂ©decin expert ?Rappel de la loi Selon l’article 431 du code civil la demande est accompagnĂ©e, Ă  peine d’irrecevabilitĂ©, d’un certificat circonstanciĂ© d’un mĂ©decin inscrit sur la liste du procureur, dont le coĂ»t sera uniforme et fixĂ© par dĂ©cret. ComplĂ©tĂ© par l’article 1218 du code de procĂ©dure civile. – La requĂȘte aux fins d’ouverture d’une mesure de protection d’un majeur comporte, Ă  peine d’irrecevabilitĂ© 1o Le certificat mĂ©dical circonstanciĂ© prĂ©vu Ă  l’article 431 du code civil ; 2o L’identitĂ© de la personne Ă  protĂ©ger et l’énoncĂ© des faits qui appellent cette protection au regard de l’article 428 du mĂȘme code. Quel mĂ©decin est habilitĂ© Ă  le dĂ©livrer ? Il s’agit d’un mĂ©decin expert inscrit sur la liste du procureur. Cette liste est distribuĂ©e par le greffe des tutelles du tribunal d’instance du lieu de rĂ©sidence habituelle de la personne que l’on veut protĂ©ger. Ce tribunal territorialement est connu par le site du MinistĂšre de la Justice. Aucun autre expert n’est compĂ©tent pour placer une mesure de protection. La personne qui est Ă  l’initiative de la demande doit prendre rendez-vous par tĂ©lĂ©phone avec le mĂ©decin expert. Si votre proche peut se dĂ©placer, le rendez-vous aura lieu au cabinet du mĂ©decin. Si elle ne peut pas, il viendra l’examiner Ă  son domicile. Le coĂ»t du certificat est variable selon si le mĂ©decin voit la personne Ă  son cabinet ou Ă  son domicile. Quel est l’objet du certificat ? Il est dĂ©fini par l’article 1219 du code de procĂ©dure civile. – Le certificat mĂ©dical circonstanciĂ© prĂ©vu par l’article 431 du code civil 1° DĂ©crit avec prĂ©cision l’altĂ©ration des facultĂ©s du majeur Ă  protĂ©ger ou protĂ©gĂ© ; 2° Donne au juge tout Ă©lĂ©ment d’information sur l’évolution prĂ©visible de cette altĂ©ration ; 3° PrĂ©cise les consĂ©quences de cette altĂ©ration sur la nĂ©cessitĂ© d’une assistance ou d’une reprĂ©sentation du majeur dans les actes de la vie civile, tant patrimoniaux qu’à caractĂšre personnel, ainsi que sur l’exercice de son droit de vote. Le certificat indique si l’audition du majeur est de nature Ă  porter atteinte Ă  sa santĂ© ou si celui-ci est hors d’état d’exprimer sa volontĂ©. Le certificat est remis par le mĂ©decin au requĂ©rant sous pli cachetĂ©, Ă  l’attention exclusive du procureur de la RĂ©publique ou du juge des tutelles. Le mĂ©decin expert pourra solliciter l’avis du mĂ©decin traitant. Il est Ă  souhaiter que cette possibilitĂ© devienne la rĂšgle, car le mĂ©decin traitant est l’un des intervenants le plus proche de la personne. Il sera peut-ĂȘtre moins rĂ©ticent Ă  rĂ©pondre aux interrogations d’un de ses confrĂšres lui-mĂȘme soumis au secret mĂ©dical. Une fois le certificat mĂ©dical obtenu Le certificat mĂ©dical sera remis sous plis cachetĂ© Ă  l’usage exclusif du juge des tutelles et du procureur de la RĂ©publique pour ĂȘtre dĂ©posĂ© en mĂȘme temps que la requĂȘte. Certains experts l’envoient directement au juge. En gĂ©nĂ©ral, ils donnent sommairement Ă  l’accompagnant le rĂ©sultat de leur examen et indiquent s’ils prĂ©conisent une tutelle ou une curatelle. Mais ce n’est pas obligatoire. Les parties pourront consulter le certificat dans le dossier car elles y auront accĂšs par autorisation du juge. Au cours de l’audition des parties, le juge en donnera lecture de toute façon. Seul l’avocat du majeur Ă  protĂ©ger pourra en avoir une copie pour son simple usage personnel. Ainsi ce certificat est l’élĂ©ment essentiel de la procĂ©dure. Si la personne protĂ©gĂ©e refuse de rencontrer le mĂ©decin Il est frĂ©quent que la personne Ă  protĂ©ger refuse de collaborer Ă  la procĂ©dure. Deux solutions se prĂ©sentent le certificat de carence et le signalement au procureur de la RĂ©publique. Le certificat de carence Le dĂ©ni de la maladie est un des symptĂŽmes de la maladie dĂ©gĂ©nĂ©rative. Un certificat de carence du mĂ©decin expert, s’il est accompagnĂ© d’élĂ©ments complĂ©mentaires comme le mauvais entretien du logement, le non paiement des charges, le refus de la prĂ©sence d’auxiliaires de vie et de prendre ses mĂ©dicaments, permettra au juge d’ouvrir une procĂ©dure en vue d’une protection. Pour obtenir un certificat de carence si la personne faisant objet de la demande ne se rend pas au rendez-vous, 30 € forfaitaires seront Ă  verser au mĂ©decin expert. Le signalement au procureur de la RĂ©publique Il existe un autre moyen de passer outre au refus de collaboration de la personne Ă  protĂ©ger, c’est obtenir une dĂ©signation de l’expert par le procureur de la RĂ©publique. La demande, appelĂ©e signalement, est Ă  adresser au service civil du Parquet du tribunal de grande instance du lieu de rĂ©sidence habituelle par lettre, recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. L’adresse du tribunal compĂ©tent se trouve sur le site du MinistĂšre de la Justice. Le signalement doit ĂȘtre le plus complet possible et expliquer pourquoi un besoin urgent de protection est nĂ©cessaire, notamment parce qu’il y a danger psychologique, physique ou financier grave pour la personne. Il sera accompagnĂ© des piĂšces justificatives et il est nĂ©cessaire de proposer de payer l’expert. En cas d’impossibilitĂ© le coĂ»t de l’expertise sera pris sur les fonds de l’aide juridictionnelle. AprĂšs une Ă©ventuelle vĂ©rification par la police, le procureur dĂ©signera un expert. Une telle dĂ©cision est souvent efficace et l’expert peut ainsi se prĂ©senter muni d’un mandat judiciaire. La dĂ©signation de l’expert sur signalement par le procureur peut prendre plusieurs mois. Elle est donc Ă  rĂ©server aux cas graves de danger imminent pour la personne qui provoquera une dĂ©cision au plus vite s’il est rĂ©ellement prouvĂ©. Pour faire lever ou rĂ©duire la mesure Pour Ă©viter les frais, il a Ă©tĂ© admis par circulaire du MinistĂšre de la Justice que le certificat du mĂ©decin traitant, gĂ©nĂ©raliste ou spĂ©cialiste, est suffisant. Il arrive en effet souvent que le mĂ©decin expert examine la personne juste aprĂšs une crise ou un accident de santĂ©. Lorsque la personne est entendue par le juge on peut constater une nette amĂ©lioration de son Ă©tat et le juge pourra prononcer une mesure moins grave comme une curatelle au lieu d’une tutelle, voire dire qu’il n’y a lieu Ă  protection. En cas de doute ou de contradiction entre les deux certificats, le juge ordonnera une contre-expertise. Conseil pratique Il est rare que les mĂ©decins experts, trĂšs expĂ©rimentĂ©s, n’arrivent pas Ă  entrer chez une personne. On peut tenter de faire prendre conscience Ă  son proche que de refuser de participer Ă  l’expertise est un bon moyen de se retrouver sous tutelle contre son grĂ©. Il s’agit en effet d’un dĂ©ni qui dĂ©montre en soi le besoin d’assistance ou de reprĂ©sentation et fait partie du diagnostic mĂ©dical. L’on peut donc la persuader de collaborer en indiquant qu’elle pourra dĂ©montrer ainsi qu’elle est parfaitement capable de gĂ©rer ses affaires. C’est un bon argument qui fonctionne bien. Merci de vous connecter pour publier une discussion. Se connecterRessourceDu 25/05/2022 au 28/10/2022Nouvelle tournĂ©e pour la Caravane Tous Aidants » en 2022 Lieu 24 Ă©tapes dans toute la France En savoir plusDu 02/06/2022 au 24/01/2023Solutions Aidants des rendez-vous thĂ©matiques d'une heure pour vous apporter conseils et solutions pratiques Lieu Toute la France En savoir plusDu 18/10/2021 au 31/12/2022Allo Alzheimer, une antenne d'Ă©coute pour vous Antenne d'Ă©coute tĂ©lĂ©phonique En savoir plus JurisprudencesCode civil article 866. 42 rĂ©sultats trouvĂ©s : | Belgique, Cour de cassation, 12 octobre 2017, C.17.0120.N se fonder Ă  cet effet ni sur l'article866 ni sur l'article 1017 du Code judiciaire et qu'il ne peutCour de cassation de Belgique ArrĂȘt * N° C.17.0120.N M.EX.T BELGIUM, s.a., Me Huguette Geinger, avocat Ă  la Cour de cassation, contre
La déclaration d'appel prévue à l'article 901 du code de procédure civile doit mentionner le nom des représentants des intimés en premiÚre le cas prévu au deuxiÚme alinéa de l'article 930-1, l'appelant remet au greffe ou lui adresse par lettre recommandée avec demande d'avis de réception autant d'exemplaires de la déclaration qu'il y a d'intimés et de représentants, plus deux. Le greffier adresse aussitÎt un exemplaire à chacun de ces représentants par lettre la déclaration d'appel est faite par voie postale, le greffe enregistre l'acte à la date figurant sur le cachet du bureau d'émission et adresse à l'appelant un récépissé par tout moyen.
Larticle 1435 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit que « les officiers publics ou ministĂ©riels ou les autres dĂ©positaires d'actes sont tenus de dĂ©livrer, Ă  charge de leurs droits,expĂ©dition ou copie des actes aux parties elles-mĂȘmes, Ă  leurs hĂ©ritiers ou ayants droit . ». Question 1. La qualitĂ© d'hĂ©ritier ne s’acquiert-elle qu
Rappel des rĂšgles relatives Ă  la procĂ©dure d’exequatur. I- Quelle est la dĂ©finition de l’exequatur ? L’exequatur est une dĂ©cision par laquelle le juge français rend exĂ©cutoire une sentence arbitrale, une dĂ©cision de justice ou un acte Ă©tranger, sur le territoire national français. En l’absence de cette procĂ©dure, ces derniers n’auraient en principe pas force exĂ©cutoire, de sorte qu’ils ne sauraient ĂȘtre appliquĂ©s ni faire l’objet d’une exĂ©cution forcĂ©e en France. La procĂ©dure d’exequatur est prĂ©vue aux dispositions des articles 509 Ă  509-9 du Code de procĂ©dure civile ainsi que dans les diffĂ©rentes conventions internationales signĂ©es et ratifiĂ©es par la France. II- Quelle est la juridiction compĂ©tente pour connaĂźtre de la procĂ©dure d’exequatur ? La procĂ©dure d’exequatur relĂšve de la compĂ©tence exclusive du Tribunal Judiciaire. La procĂ©dure est contradictoire. Le Tribunal est saisi par voie d’assignation ou par voie de requĂȘte conjointe des parties. Le recours Ă  un avocat est obligatoire. Le Tribunal Judiciaire territorialement compĂ©tent est en principe celui du lieu oĂč demeure le dĂ©fendeur. Toutefois, l’article 42 du Code de procĂ©dure civile prĂ©voit que si le dĂ©fendeur n’a ni domicile ni rĂ©sidence connus, le demandeur peut saisir la juridiction du lieu oĂč il demeure ou encore celle de son choix s’il demeure Ă  l’étranger. Enfin, le recours Ă  la traduction assermentĂ©e peut-ĂȘtre nĂ©cessaire. III- Quelles sont les conditions pour engager une procĂ©dure d’exequatur ? Il importe de distinguer selon que la dĂ©cision de justice Ă©trangĂšre a Ă©tĂ© rendue au sein de l’Union EuropĂ©enne ou non. A- Si la dĂ©cision de justice a Ă©tĂ© rendue au sein de l’Union EuropĂ©enne. Il est inutile de recourir Ă  la procĂ©dure d’exequatur pour les dĂ©cisions rendues au sein de l’Union EuropĂ©enne ayant trait Ă  l’état civil des personnes mariage, adoption, etc. La reconnaissance de ces dĂ©cisions est de plein droit en France et permet la transcription des dĂ©cisions Ă©trangĂšres sur les actes d’état civil des personnes. Dans cette hypothĂšse, le demandeur doit procĂ©der par voie de requĂȘte auprĂšs du Service Central d’État Civil de Nantes. Par ailleurs, les dĂ©cisions rendues au sein de l’Union EuropĂ©enne ayant trait aux personnes et aux biens pension alimentaire, droit de visite, tutelle, droit de garde, etc. sont prĂ©sentĂ©es au directeur de greffe du Tribunal Judiciaire compĂ©tent par le biais d’une requĂȘte aux fins de constatation de la force exĂ©cutoire. B- Si la dĂ©cision de justice a Ă©tĂ© rendue en dehors de l’Union EuropĂ©enne. Pour accorder l’exequatur en l’absence de conventions internationales Ă  une dĂ©cision de justice Ă©trangĂšre, le Juge français doit s’assurer que trois conditions sont remplies la compĂ©tence indirecte du juge Ă©tranger, fondĂ©e sur le rattachement du litige au juge saisi ; la conformitĂ© Ă  l’ordre public international de fond et de procĂ©dure ; l’absence de fraude Ă  la loi ; le juge de l’exequatur n’a donc pas Ă  vĂ©rifier que la loi appliquĂ©e par le juge Ă©tranger est celle dĂ©signĂ©e par la rĂšgle de conflit de lois française. Attention ! Le Juge français ne peut pas intervenir dans l’application de la loi Ă©trangĂšre relevant de la seule autoritĂ© judiciaire Ă©trangĂšre et ne peut pas non plus modifier la dĂ©cision Ă©trangĂšre. Ces conditions sont cumulatives, de sorte l’exequatur sera refusĂ©e si l’une des condition fait dĂ©faut.
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article 42 code de procédure civile