PrĂ©ambuleLa loi n° 811-2004 du 13 aoĂ»t 2004 de modernisation de sĂ©curitĂ© civile a engagĂ© la France dans un enjeu majeur : « Avoir l’ensemble de sa population formĂ©e Ă  la prĂ©vention des risques de toute nature et aux gestes de premiers secours », enjeu qui correspond aux attentes fondamentales des français, souhaitant vivre en toute sĂ©curitĂ©.
L’organisation au centre de la prĂ©vention Les mĂ©tiers des soins Ă  domicile induisent des contraintes physiques et psychologiques importantes. En outre, ils peuvent exposĂ©s Ă  des risques infectieux et chimiques. La prĂ©vention de ces risques passe par une formation continue, une Ă©coute et des Ă©changes facilitĂ©s, et l’adaptation de l’organisation du travail. La sĂ©curitĂ© des soignants est une condition indispensable Ă  une bonne qualitĂ© de prise en charge. Soins Ă  domicile diversitĂ© des situations et des risques © Albert Pereira pour l’INRS Infirmier se rendant en voiture au domicile d’un patient © Patrick Delapierre pour l’INRS InfirmiĂšre au lit d’un patient Ă  son domicile effectuant un prĂ©lĂšvement © Patrick Delapierre pour l’INRS InfirmiĂšre effectuant une injection sous cutanĂ©e chez un patient Ă  domicile © Patrick Delapierre pour l’INRS Infirmier renseignant le cahier de liaison au domicile d’un patient Les soins Ă  domicile reprĂ©sentent aujourd’hui environ 30 000 intervenants en services de soins infirmiers Ă  domicile SSIAD et 5 000 en centres de soins infirmiers CSI. Ce secteur recouvre les mĂ©tiers d’aide-soignant, d’infirmier, et d’infirmier coordinateur. Ces mĂ©tiers s’exercent au domicile des patients pour les services de soins infirmiers Ă  domicile SSIAD, les services polyvalents d’aide et de soins Ă  domicile SPASAD, les centres de soins infirmiers CSI ou les structures d’hospitalisation Ă  domicile HAD. Ces structures travaillent en collaboration avec les services d’aide Ă  la personne et d’autres intervenants mĂ©decin traitant ou hospitalier, kinĂ©sithĂ©rapeute, pharmacien, infirmier libĂ©ral. Une Ă©valuation des risques concertĂ©e Sous la responsabilitĂ© de l’employeur, les risques doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s et un document unique rĂ©digĂ©. Lors de ce travail, un temps d’échange entre l’encadrement et les personnels soignants permet de parvenir Ă  un constat partagĂ© sur les risques professionnels auxquels les intervenants sont exposĂ©s, d’élaborer de façon concertĂ©e des actions de prĂ©vention, d’ĂȘtre informĂ©s des difficultĂ©s organisationnelles, techniques ou humaines rencontrĂ©es pour envisager ensemble des solutions. Les causes des accidents doivent ĂȘtre analysĂ©es lors de ces temps d’échange, afin de mener des actions de prĂ©vention spĂ©cifiques. Les cadres de santĂ© et les infirmiers coordinateurs ont un rĂŽle essentiel dans le repĂ©rage des risques professionnels au domicile des patients. Ils intĂšgrent aussi les actions de prĂ©vention, dĂ©cidĂ©es par l’employeur, dans l’organisation des interventions. La transmission des mesures de prĂ©vention ou de consignes de soins mesures collectives ou concernant un patient en particulier doit ĂȘtre facilitĂ©e entre les travailleurs les plus expĂ©rimentĂ©s et les novices tutorat, rĂ©union, cahier de liaison. Agir sur les risques liĂ©s aux manutentions Les accidents du travail et les maladies professionnelles dominant dans ce secteur concernent les atteintes du dos et des membres supĂ©rieurs troubles musculosquelettiques. La survenue de ces pathologies est principalement liĂ©e aux manutentions des patients rĂ©alisĂ©es dans des conditions inappropriĂ©es absence d’aides techniques, inadĂ©quation de l’équipement disponible, difficultĂ© Ă  intervenir en binĂŽme lors des levers et des transferts de patients, exiguĂŻtĂ©, encombrement, impossibilitĂ© d’amĂ©nager les logements. Au-delĂ  de la charge physique, le cumul des contraintes psychologiques et organisationnelles susceptibles de dĂ©grader la qualitĂ© de la relation de soin peut constituer un facteur de risque supplĂ©mentaire de survenue des TMS. Mettre Ă  disposition des aides techniques Ă  la manutention est indispensable mais pas suffisant voir l’article Pour une meilleure acceptation des aides techniques Ă  domicile » paru dans le dossier Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi ». Pour prĂ©venir efficacement et durablement les risques de TMS, les mesures de prĂ©vention doivent concerner l’organisation du travail. Cette organisation doit notamment intĂ©grer dans la planification des tournĂ©es le temps nĂ©cessaire au relationnel, permettre aux soignants une certaine autonomie pour gĂ©rer les alĂ©as et imprĂ©vus et favoriser la remontĂ©e d’informations et le travail en rĂ©seau avec d’autres intervenants. Pour aider Ă  Ă©valuer les risques liĂ©s Ă  la charge physique, notamment lors des soins Ă  domicile, un guide est proposĂ© par l’INRS. Des formations adaptĂ©es au secteur sont Ă©galement Ă  proposer. Principales mesures de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  la manutention pour les soignants Ă  domicile Sensibiliser et former les professionnels Ă  la prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l’activitĂ© physique du secteur sanitaire et social PrivilĂ©gier tout ce qui permet une meilleure connaissance du patient besoins, capacitĂ©s fonctionnelles
 et de son environnement pour assurer des interventions dans les meilleures conditions possibles rĂ©unions de transmission, affectation des soignants auprĂšs de patients qu’ils connaissent dĂ©jĂ  Élaborer des plannings de tournĂ©es avec des temps d’intervention plus souples, permettant une adaptation Ă  l’état du patient et Ă  son environnement et une intervention Ă©ventuelle en binĂŽme PrivilĂ©gier l’utilisation d’aides techniques lit mĂ©dicalisĂ©, potence, drap de glisse
 chaque fois que nĂ©cessaire Travailler en collaboration avec les autres intervenants auprĂšs du patient mĂ©decin traitant, kinĂ©sithĂ©rapeute, ergothĂ©rapeute, aide Ă  domicile
 notamment pour la mise en place d’aides techniques Agir sur les risques infectieux Lors des soins rĂ©alisĂ©s Ă  domicile, les soignants peuvent se trouver exposĂ©s Ă  des agents pathogĂšnes virus, bactĂ©ries, parasites
. Leur transmission peut se faire par simple contact gale
, par voie respiratoire grippe, tuberculose
, par les liquides biologiques virus transmissibles par le sang virus des hĂ©patites B et C et virus de l’immunodĂ©ficience humaine / VIH en cas de projection sur les muqueuses ou de piqĂ»re
 La protection du personnel et celle du malade sont Ă©troitement liĂ©es, justifiant l’application de mesures de prĂ©vention. Le respect des prĂ©cautions standard » constitue la base des mesures de prĂ©vention des risques infectieux. Le principe est de considĂ©rer chaque patient comme porteur potentiel d’agents infectieux. Ces prĂ©cautions doivent ĂȘtre appliquĂ©es systĂ©matiquement par l’ensemble des professionnels de santĂ© pour tous les patients, quel que soit leur statut sĂ©rologique et leur Ă©tat de santĂ©. Elles concernent notamment l'hygiĂšne des mains, le port de gants et de vĂȘtements de protection, la manipulation des piquants, tranchants, la gestion des dĂ©chets de soins, le transport des prĂ©lĂšvements. Des mesures complĂ©mentaires sont ajoutĂ©es au cas par cas en fonction de la pathologie du patient et des diffĂ©rents modes de transmission aĂ©rosol, gouttelettes ou contact, en concertation avec l’équipe mĂ©dicale ou l’infirmier coordonnateur qui s’occupe du patient. La conduite Ă  tenir aprĂšs un accident exposant au sang AES ou une exposition fortuite Ă  des agents infectieux coqueluche, gale
 doit ĂȘtre connue de toute personne potentiellement exposĂ©e premiers soins Ă  faire d’urgence, prise d’un avis mĂ©dical pour l’évaluation du risque
 Le soignant doit avoir sur lui les coordonnĂ©es des contacts Ă  appeler en urgence. Le mĂ©decin du travail peut ĂȘtre sollicitĂ© pour Ă©laborer une procĂ©dure Ă©crite. Un suivi rĂ©gulier en santĂ© au travail est nĂ©cessaire notamment pour rappeler les mesures de prĂ©vention et pour vĂ©rifier les vaccinations. Principales mesures destinĂ©es Ă  prĂ©venir les risques infectieux Ă  domicile Environnement du patient Prendre en compte l’environnement du patient lors de la prĂ©paration du soin et du matĂ©riel nĂ©cessaire plan de travail, collecteur d’aiguilles Ă  proximité  HygiĂšne Respecter les recommandations en vigueur concernant l’hygiĂšne des mains Lors de soins pratiquĂ©s en tenue civile, garder les avant-bras dĂ©gagĂ©s, ne pas porter de bijou Nettoyer et dĂ©sinfecter rĂ©guliĂšrement les surfaces et les Ă©quipements Port de protection individuelle Adapter la tenue vestimentaire aux soins et la complĂ©ter selon les situations Gants selon le type de geste rĂ©alisĂ© inutile lors des contacts avec la peau saine Tablier plastique Ă  usage unique en cas de soins mouillants ou souillants Masque chirurgical antiprojection norme EN 14683 et lunettes de protection pour certains soins pouvant exposer Ă  des projections de sang ou des liquides biologiques Masque de protection respiratoire FFP2 en cas de risque d’infection par voie aĂ©rienne aĂ©rosols Manipulation d’instruments piquants / tranchants Utiliser les dispositifs mĂ©dicaux de sĂ©curitĂ© mis Ă  disposition Ne jamais recapuchonner les aiguilles Ne pas dĂ©sadapter Ă  la main les aiguilles des seringues ou des systĂšmes de prĂ©lĂšvement sous-vide Jeter immĂ©diatement sans manipulation les aiguilles et autres instruments piquants ou coupants dans un conteneur adaptĂ© conforme Ă  l’arrĂȘtĂ© du 24 novembre 2003 modifiĂ©, situĂ© au plus prĂšs du soin, dont l’ouverture est facilement accessible et en ne dĂ©passant pas le niveau maximal de remplissage Note Pour en savoir plus, consulter le guide de la SociĂ©tĂ© française d'hygiĂšne hospitaliĂšre SF2H Actualisation des prĂ©cautions standard Ă©tablissements de santĂ©, Ă©tablissements mĂ©dicosociaux, soins de ville. Recommandation » Toutes ces mesures doivent prendre en compte les aspects organisationnels, les conditions de rĂ©alisation des soins Ă  domicile ainsi que la protection du patient. Agir sur l’épuisement professionnel Dans le secteur des soins Ă  domicile, la surcharge de travail, l’isolement et la confrontation Ă  des situations Ă©motionnelles difficiles peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’une usure prĂ©maturĂ©e, voire d’un Ă©puisement professionnel, des soignants. Dans son organisation du travail, la structure doit prendre en compte les contraintes auxquelles sont soumis les soignants la charge de travail nombre et nature des interventions, le travail Ă©motionnel liĂ© Ă  la relation de soin, les dĂ©placements aux domiciles des patients, la prĂ©paration des tournĂ©es, l’isolement du travailleur auprĂšs du patient et de son entourage, l’élaboration et la prĂ©vision de solutions pour faire face aux alĂ©as et aux imprĂ©vus adaptation permanente Ă  l’état de santĂ© et Ă  l’environnement du patient, prise en charge d’une urgence mĂ©dicale, conditions climatiques et de trafic routier
 tout en respectant le planning. Pour ce faire, l’INRS met Ă  disposition notamment l’outil Faire le point sur les risques psychosociaux pour le secteur sanitaire et social ». À noter que l’activitĂ© de soins demande une forte implication personnelle. En effet, quel que soit l’état Ă©motionnel du soignant, il doit gĂ©rer et adapter l’expression de ses Ă©motions, qu’elles soient nĂ©gatives soucis, fatigue, problĂšmes, doutes
 ou positives Ă©vĂšnement heureux, rĂ©ussite
. Il doit simultanĂ©ment pouvoir ĂȘtre disponible et Ă  l’écoute, soulager la douleur et dialoguer avec le patient de façon positive encourager Ă  la prise des traitements, motiver le patient, redonner le moral
 Pour le soignant, son employeur, les patients et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, cette exigence Ă©motionnelle » fait partie du mĂ©tier. Bien qu’allant de soi, une meilleure reconnaissance de cette dimension contribue Ă  la prĂ©vention de l’épuisement professionnel voir l’article Les Ă©motions au travail des intervenants Ă  domicile » paru dans le dossier Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi ». L’organisation du travail doit prendre en compte la dimension relationnelle de l’activitĂ©, en organisant le soutien et l’écoute du personnel soignants et encadrement, notamment par la mise en place d’espaces de paroles et d’échanges sur les pratiques professionnelles et le vĂ©cu Ă©motionnel. Pistes pour agir sur le risque d’épuisement professionnel chez les soignants Ă  domicile Organiser et formaliser les circuits de remontĂ©e des difficultĂ©s Ă  dimension technique, mĂ©dicale ou humaine Impliquer les coordinateurs et les cadres de santĂ©, en associant le mĂ©decin du travail, aux rĂ©flexions sur les actions de prĂ©vention envisagĂ©es Renforcer le sentiment d’appartenance Ă  une structure chez les soignants Faciliter la transmission des pratiques, des savoir-faire, des savoir-ĂȘtre entre soignants expĂ©rimentĂ©s et nouveaux embauchĂ©s Mettre en place des espaces d’écoute et de soutien collectif, distincts des rĂ©unions d’échanges autour des pratiques, pour favoriser la mise en commun d’expĂ©riences Ă©prouvantes sur le plan Ă©motionnel et envisager ensemble des solutions Proposer en cas de besoin un soutien psychologique Favoriser le travail collaboratif entre soignants de la structure Associer les soignants Ă  l’élaboration des plannings des tournĂ©es de soins, et leur permettre une adaptation de ce planning en cas d’alĂ©as Agir sur les risques chimiques liĂ©s aux chimiothĂ©rapies rĂ©alisĂ©es Ă  domicile Certaines chimiothĂ©rapies anticancĂ©reuses ou cytotoxiques peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es Ă  domicile. À cette occasion, les soignants manipulent des produits qui peuvent ĂȘtre toxiques. Bon nombre de ces produits sont mutagĂšnes, cancĂ©rogĂšnes ou toxiques pour la reproduction CMR. L’exposition des soignants Ă  domicile peut se faire par contact cutanĂ© piqĂ»re, excrĂ©ta..., par ingestion par le biais de mains ou d’objets souillĂ©s portĂ©s Ă  la bouche ou par inhalation aĂ©rosol lors de dĂ©connexion, de surpression
. L’exposition peut avoir lieu principalement lors de l’administration du traitement par voie intraveineuse ou sous cutanĂ©e et lors de la manipulation du linge souillĂ© ou des excrĂ©ta urines, selles, vomissures
 qui contiennent des mĂ©dicaments anticancĂ©reux sous forme active tout au long du traitement. La prĂ©paration / reconstitution du traitement doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans une unitĂ© centralisĂ©e adaptĂ©e et non pas Ă  domicile pour limiter au maximum les risques d’exposition lors de cette tĂąche. Rappelons que seuls les infirmiers Ă  domicile qui ont Ă©tĂ© spĂ©cifiquement formĂ©s peuvent administrer des chimiothĂ©rapies. L’ensemble des soignants et aidants Ă  domicile, intervenant chez des patients sous chimiothĂ©rapie, doit ĂȘtre informĂ© des risques notamment lors de la manipulation des excreta, du linge souillĂ©.. et connaĂźtre les mesures de prĂ©vention Ă  appliquer. Les mesures gĂ©nĂ©rales de prĂ©vention applicables aux mĂ©dicaments anticancĂ©reux devraient ĂȘtre celles relatives aux produits CMR, qui comprennent Ă©valuation des risques, Ă©limination ou rĂ©duction des risques, information et formation
 Les infirmiers Ă  domicile doivent disposer de l’ensemble du matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  l’administration de la chimiothĂ©rapie, y compris celui pour agir en cas d’incident ou d’accident. Ce matĂ©riel comprend notamment des Ă©quipements de protection individuelle voir tableau. Lors de la manipulation des linges souillĂ©s ou des excrĂ©ta, les soignants Ă  domicile doivent ĂȘtre informĂ©s des risques et porter des Ă©quipements de protection individuelle. Principales mesures destinĂ©es Ă  prĂ©venir les risques liĂ©s aux chimiothĂ©rapies Ă  domicile Information et formation Disposer d’une procĂ©dure Ă©crite sur les modes opĂ©ratoires et les mesures de prĂ©vention Ă  appliquer incluant une conduite Ă  tenir en cas d’accident Etre formĂ© spĂ©cifiquement Ă  l’administration des mĂ©dicaments anti-cancĂ©reux Port de protection individuelle Mettre Ă  disposition des intervenants les EPI adaptĂ©s suivants Surblouse Ă  usage unique anti projections Ă  manches longues, resserrĂ©e aux poignets Ă  porter sur les vĂȘtements de travail, Chaussures de travail fermĂ©es Protection du visage soit Ă©cran facial soit masque chirurgical anti-projections avec visiĂšre Ă  usage unique ou avec lunettes de protection Ă  nettoyer quotidiennement Gants Ă  usage unique avec manchettes longues et recouvrant la surblouse Retirer les EPI avec prĂ©caution afin d’éviter toute contamination et se laver les mains. Limitation des expositions Eviter de gĂ©nĂ©rer des aĂ©rosols lors de dĂ©connexions ou surpressions utiliser des systĂšmes de transfert Rinçage au sĂ©rum physiologique de la tubulure Maintenir un environnement de travail propre pour rĂ©duire la contamination des surfaces plan de travail, poignĂ©es de porte, aide technique, sanitaires
. Les dĂ©chets de soins liĂ©s Ă  l’activitĂ© de chimiothĂ©rapie matĂ©riel de perfusion avec son aiguille et sa tubulure, compresses, gants
 peuvent ĂȘtre collectĂ©s en mĂ©lange avec les autres DASRI sous certaines conditions. Chaque structure d’HAD doit formaliser dans une procĂ©dure Ă©crite l’ensemble des modes opĂ©ratoires, des mesures de prĂ©vention Ă  appliquer et des conduites Ă  tenir en cas d’accident contact cutanĂ©, projection dans l’Ɠil, piqĂ»re, coupure
. Tout accident d’exposition aux mĂ©dicaments anticancĂ©reux doit ĂȘtre dĂ©clarĂ© comme accident du travail. Le mĂ©decin du travail doit ĂȘtre associĂ© Ă  l’élaboration et Ă  la mise en Ɠuvre des mesures de prĂ©vention. Il met en place un suivi en santĂ© au travail. Rappelons qu’il est important d’informer le mĂ©decin du travail, le plus tĂŽt possible, d’un Ă©ventuel projet de grossesse, afin d’anticiper les situations Ă  risque. L’INRS recommande, par mesure de prĂ©caution, de ne pas affecter une femme enceinte ou allaitante Ă  la reconstitution, l’administration et Ă  l’élimination des mĂ©dicaments anticancĂ©reux. PrĂ©vention des TMS dans le secteur de l'aide et du soin Ă  la personne Pour en savoir plus Evaluer les risques Dossier 03/2021 Évaluation des risques professionnels L’évaluation des risques professionnels EvRP constitue une Ă©tape cruciale de la dĂ©marche de prĂ©vention. Elle en est le point de dĂ©part. Elle a pour objectif d’identifier, d’analyser et de classer les risques afin de dĂ©finir les actions de prĂ©vention les plus appropriĂ©es. Brochure 11/2018 ED 840 Evaluation des risques professionnels L'objet de cette brochure est d'aider les responsables Ă  initier de maniĂšre simple une dĂ©marche de prĂ©vention dans leur entreprise repĂ©rage des risques, exemples de mesures de prĂ©vention Brochure 01/2004 ED 887 Evaluation des risques professionnels Cette brochure a pour but de fournir des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quemment posĂ©es sur le document unique d'Ă©valuation des risques Outil Logiciel en ligne Outil Faire le point RPS Logiciel d'aide Ă  l'Ă©valuation des risques psychosociaux stress, harcĂšlement, violence, ... destinĂ© aux petites entreprises Brochure 06/2017 ED 6291 MĂ©thode d'analyse de la charge physique de travail Cette mĂ©thode d'analyse de la charge physique de travail dans le secteur sanitaire et social permet de repĂ©rer et d'analyser les facteurs de risques pour l'appareil locomoteur. PrĂ©venir les risques liĂ©s aux manutentions DĂ©pliant 03/2021 ED 6415 La dĂ©marche ALM - Accompagner la mobilitĂ© La dĂ©marche ALM a pour objectif de prĂ©venir l'exposition au risque de troubles musculosquelettiques TMS et aux chutes liĂ©s au portage des patients. Ce dĂ©pliant fait le point sur cette demarche, qui permet de rĂ©aliser des soins de qualitĂ© tout en prĂ©servant l'autonomie des patients et des bĂ©nĂ©ficiaires ,ainsi que la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des soignants et des aidants. DĂ©pliant 03/2021 ED 6414 Guide de choix. Acquisition de chariots ou d'aides Ă  la manutention de personnes Ce guide rĂ©pond au besoin de se procurer un Ă©quipement en prenant en compte les exigences techniques et usages attendus, ainsi que la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des utilisateurs. DOSSIER 10/2018 Lombalgie Les lombalgies sont des affections trĂšs courantes dans le monde du travail. CaractĂ©risĂ©es par des douleurs du bas du dos, elles sont dues au port de charges, aux vibrations, Ă  un travail physique dur, Ă  des postures contraignantes ou des chutes. Un environnement psychosocial dĂ©lĂ©tĂšre fait partie des facteurs de risque. DOSSIER 09/2018 Risques liĂ©s Ă  l’activitĂ© physique Douleurs, lumbago, chute, troubles musculosquelettiques
 L’activitĂ© physique malgrĂ© les progrĂšs techniques reste la principale source d’accidents du travail et de maladies professionnelles. VidĂ©o DurĂ©e 10min 29s DĂ©marche de prĂ©vention dans le secteur du soin Ce film aborde la dĂ©marche de prĂ©vention des risques liĂ©s Ă  l'activitĂ© physique en insistant sur les questions d'organisation du travail et sur les bĂ©nĂ©fices induits par la formation et l'implication... VidĂ©o DurĂ©e 10min 25s DĂ©marche de prĂ©vention dans le secteur du soin Ce film met en avant la nĂ©cessaire implication de la direction et de la hiĂ©rarchie dans la mise en oeuvre et le suivi de la dĂ©marche de prĂ©vention. Il Ă©voque aussi l'importance de la rĂ©flexion Ă  mene... EQUIPEMENT DE TRAVAIL 12/2011 Milo, dispositif de transfert et d’aide Ă  la toilette de personnes L’INRS et le CHU de NĂźmes ont participĂ© aux cĂŽtĂ©s de la sociĂ©tĂ© Alter Eco SantĂ© au dĂ©veloppement du dispositif Milo, aide technique qui vise Ă  rĂ©duire les risques liĂ©s Ă  la mobilisation de personnes. Article de revue 06/2016 DO 13 Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi Ce dossier traite de la prĂ©vention des maladies et accidents professionnels dans le domaine de l'aide et soins Ă  domicile. publication Bien choisir les Ă©quipements de manutention des patients / CARSAT Languedoc Roussillon PrĂ©venir les risques infectieux DĂ©pliant 05/2016 ED 6257 HygiĂšne des mains autour des soins Ce dĂ©pliant explique dans quels cas il est recommandĂ© de faire une friction hydroalcoolique ou un lavage des mains Ă  l'eau et au savon, et quand il faut pratiquer l'hygiĂšne des mains. Affiche HygiĂšne des mains par friction hydroalcoolique Affiche illustrant les thĂšmes 'Etablissements de soins' et 'Soins Ă  domicile' et 'Risques biologiques'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 774 30 x 40 cm DĂ©pliant 12/2013 ED 6168 Risques chimiques ou biologiques. Retirer ses gants en toute sĂ©curitĂ©. Gants Ă  usage unique Ce dĂ©pliant prĂ©sente, en images, la marche Ă  suivre pour retirer ses gants de protection Ă  usage unique, en Ă©vitant toute contamination ESSENTIELS 05/2015 Le port des masques pour les soignants Tous les supports de sensibilisation INRS pour le personnel soignant sur le port des masques de protection respiratoire et masques chirurgicaux. Affiche Bien ajuster son masque pour se protĂ©ger Affiche illustrant les thĂšmes 'Protection individuelle' et 'MĂ©tiers de la santĂ©'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 759 30 x 40 cm Affiche Infections Ă  transmission respiratoire. Quel masque porter ? Affiche illustrant les thĂšmes 'Protection individuelle' et 'MĂ©tiers de la santĂ©'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AZ 763 21 x 29,7 cm DĂ©pliant 04/2020 ED 6375 Les aides techniques nettoyer ou dĂ©sinfecter ? Ce dĂ©pliant explique les rĂšgles de nettoyage et de dĂ©sinfection des aides techniques mĂ©dicales utilisĂ©es dans le secteur du soin et de l'aide Ă  la personne, ainsi que les mesures de prĂ©vention Ă  mettre en oeuvre lors de l'utilisation de produits chimiques ou d'un appareil vapeur. Affiche Conduite Ă  tenir en cas d'accident avec exposition au sang AES Affiche illustrant les thĂšmes 'Risques biologiques' et 'Secteurs et professions concernĂ©s par les risques biologiques' et 'Transmission des agents biologiques'. Disponible sous la rĂ©fĂ©rence AA 775 30 x 40 cm Brochure 06/2013 ED 918 DĂ©chets infectieux. Elimination des DASRI et assimilĂ©s PrĂ©vention et rĂ©glementation des risques professionnels liĂ©s Ă  l'Ă©limination des DASRI DĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă  risques infectieux dans les Ă©tablissements de soins et laboratoires d'analyse dossier 04/2022 Risques biologiques Virus, bactĂ©ries, champignons peuplent de multiples secteurs, pouvant contaminer les salariĂ©s. La prĂ©vention des risques consiste Ă  rompre la chaĂźne de transmission le plus en amont possible. Article de revue 06/2016 TC 154 Vaccinations en santĂ© au travail En milieu de travail, la vaccination s'intĂšgre dans une dĂ©marche globale de prĂ©vention des risques biologiques Ă©laborĂ©e par l'employeur en collaboration avec le mĂ©decin du travail et le CHSCT. base DE DONNĂ©es 10/2018 Base de donnĂ©es EFICATT La base de donnĂ©es EFICATT "Exposition fortuite Ă  un agent infectieux et conduite Ă  tenir en milieu de travail" est un outil créé Ă  l'initiative du dĂ©partement Etudes et assistance mĂ©dicales de l'INRS, en collaboration avec le GERES Groupe d'Ă©tude sur le risque d'exposition des soignants aux agents infectieux. PrĂ©venir les risques chimiques Brochure 01/2019 ED 6150 Travailler avec des produits chimiques. Pensez prĂ©vention des risques ! Brochure de sensibilisation, destinĂ©e Ă  un large public, expliquant les dangers liĂ©s aux produits chimiques et les principaux modes de prĂ©vention des risques. DĂ©pliant 05/2018 ED 6138 MĂ©dicaments cytotoxiques et soignants Risques professionnels, pour les personnels de santĂ©, des mĂ©dicaments cytotoxiques utilisĂ©s dans la chimiothĂ©rapie du cancer ; mesures de prĂ©vention DĂ©pliant 12/2013 ED 6168 Risques chimiques ou biologiques. Retirer ses gants en toute sĂ©curitĂ©. Gants Ă  usage unique Ce dĂ©pliant prĂ©sente, en images, la marche Ă  suivre pour retirer ses gants de protection Ă  usage unique, en Ă©vitant toute contamination Article de revue 03/2016 TA 99 Dermatites de contact professionnelles aux dĂ©sinfectants et antiseptiques Sont recensĂ©es les principales substances contenues dans les dĂ©sinfectants et antiseptiques responsables de dermatites de contact d'irritation et/ou allergiques, et les secteurs d'activitĂ©s concernĂ©s Circulaire interministĂ©rielle DHOS/E4/DGS/SD7B/DPPR/2006/58 du 13 fĂ©vrier 2006 relative Ă  l’élimination des dĂ©chets par les traitements anticancĂ©reux ArrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 2004 fixant les conditions d'utilisation des anticancĂ©reux injectables CritĂšres d’éligibilitĂ© des patients Ă  une chimiothĂ©rapie anticancĂ©reuse Ă  domicile. Recommandation / Haute AutoritĂ© de SantĂ© HAS PrĂ©venir le stress et l’épuisement professionnel DOSSIER 01/2015 Epuisement professionnel ou burnout Le syndrome d'Ă©puisement professionnel ou burnout, est un ensemble de rĂ©actions consĂ©cutives Ă  des situations de stress professionnel chronique. Il peut concerner toutes les professions qui demandent un engagement personnel intense. Pour agir, des mesures de prĂ©vention collectives doivent ĂȘtre mises en place. DOSSIER 01/2015 Stress au travail Qu’entend-nous par stress au travail ? Y a-t-il du bon ou du mauvais stress ? Quels liens entre stress et travail ? Quelle prĂ©vention ? Dans ce dossier tout ce qu’il faut retenir sur le stress au travail. DOSSIER 11/2021 Risques psychosociaux RPS Qu’entendons-nous par facteurs de risques psychosociaux ? Comment agissent-ils ? Explications des 6 catĂ©gories facteurs de RPS. Article de revue 06/2016 DO 13 Aide et soins Ă  domicile penser Ă  l'autre, penser Ă  soi Ce dossier traite de la prĂ©vention des maladies et accidents professionnels dans le domaine de l'aide et soins Ă  domicile. Secteurs d’activitĂ© connexes 06/2021 HĂŽpitaux et cliniques Expositions Ă  des risques infectieux, chimiques, physiques, psychosociaux RPS et aux troubles musculosquelettiques TMS
 Autant de risques encourus par les personnels travaillant en Ă©tablissement de soins. 03/2022 EHPAD L’état de santĂ© des rĂ©sidents en EHPAD nĂ©cessite des soins accrus, avec une prise en charge adaptĂ©e Ă  des troubles cognitifs majeurs. La prĂ©vention doit tendre Ă  soulager la pĂ©nibilitĂ© physique et Ă  Ă©viter l’épuisement professionnel. 02/2022 Aide Ă  domicile Les activitĂ©s de l’aide Ă  domicile ont pour particularitĂ© de s’effectuer au domicile de particuliers. Quelques pistes de prĂ©vention pour rĂ©duire les risques professionnels. Autres publications Guide des matĂ©riels de protection / Groupe d’étude sur le risque d’exposition des soignants aux agents infectieux GERES, INRS et MinistĂšre chargĂ© de la santĂ© Actualisation des prĂ©cautions standard Ă©tablissements de santĂ©, Ă©tablissements mĂ©dicosociaux, soins de ville. Recommandation / SociĂ©tĂ© française d'hygiĂšne hospitaliĂšre SF2H Mis Ă  jour le 07/06/2021
\nadaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours
Lesstatistiques des services d’incendie et de secours DDDDÉTAIL DES INTERVENTIONS DES SAPEURS----POMPIERS Incendies : 282 765 (-10,5%) Risques technologiques : 53 760 (-11,7%) SUAP : 3 613 264 (-11,8%) OpĂ©rations diverses : 340 910 (-2,0%) Accidents de circulation Protection des biens OpĂ©rations diverses Secours Ă  victime Aides Ă  personne ModalitĂ©s de transmission du virus SARS-CoV-2 Transmission directe par inhalation de gouttelettes Ă©mises lors de toux ou d’éternuement par le patient. Et transmission par contact contact avec la bouche, le nez, ou les muqueuses des yeux Ă  partir des surfaces contaminĂ©es. Il importe que l’ensemble des mesures prises pour limiter les risques d’exposition au virus SARS-CoV-2 prennent en compte ces voies de transmission directe et indirecte contacts main-bouche, main-visage. Rappel de la rĂ©glementation relative au risque biologique En France, dans le droit du travail, les agents biologiques sont classĂ©s en 4 groupes en fonction du risque d’infection qu’ils prĂ©sentent. Le SRAS-CoV-2, Ă  l’origine de la pandĂ©mie actuelle pourrait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un agent pathogĂšne de catĂ©gorie 3. Mesures gĂ©nĂ©rales de prĂ©vention La rĂ©glementation du travail relative aux risques biologiques prĂ©cise les mesures de prĂ©vention, d’information et de formation des travailleurs Art R 4421-1 et suivants du Code du Travail. Ces mesures s’inscrivent dans la dĂ©marche gĂ©nĂ©rale de hiĂ©rarchisation des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention tels que dĂ©finis Ă  l’article L 4121-2 et doivent faire suite Ă  une Ă©valuation des risque biologiques par l’employeur. Classification de l’exposition des travailleurs liĂ©e au risque Ă©pidĂ©mique de COVID 19 actuel Le niveau de risque dĂ©pend en partie du type d’activitĂ©, de la nĂ©cessitĂ© d’un contact proche c’est-Ă -dire Ă  moins d’1 mĂštre ou de contacts rĂ©pĂ©tĂ©s ou prolongĂ©s avec des personnes connues ou suspectĂ©es d’ĂȘtre infectĂ©es par le SRAS-CoV-2. Risque d’exposition trĂšs Ă©levĂ© personnel de santĂ© ou de laboratoire, travailleurs de la morgue effectuant des autopsies. Risque d’exposition Ă©levĂ© personnel de santĂ©, travailleurs du transport sanitaire par exemple les ambulanciers Risque d’exposition moyen Ce sont les emplois qui nĂ©cessitent des contacts frĂ©quents et/ou proches < 1 m avec des personnes qui peuvent ĂȘtre infectĂ©es par le SRAS-CoV-2, mais qui ne sont pas atteintes de COVID 19 ou suspectĂ©es de l’ĂȘtre. Il s’agit des travailleurs en contact avec le grand public par ex. dans les environnements de travail Ă  forte densitĂ© de population et certains commerces de dĂ©tail Ă  volume Ă©levĂ©. Risque d’exposition plus faible Ce sont les emplois qui ne nĂ©cessitent pas de contact avec des personnes dont l’infection par le SARS-CoV-2 est connue ou suspectĂ©e, ni de contacts Ă©troits <1m et frĂ©quents avec du grand public. Les travailleurs de cette catĂ©gorie ont un contact professionnel minimal avec le public et les autres collĂšgues. Mesures gĂ©nĂ©rales que l’employeur doit adapter pour rĂ©duire le risque d’exposition de ses travailleurs au SARS-CoV-2 sur le lieu de travail, dans le contexte Ă©pidĂ©mique actuelles 1. Principes de base de prĂ©vention du risque biologique Pour rĂ©duire le risque de contracter le COVID 19 des mesures de distanciation sociale des gestes barriĂšres Il est recommandĂ© Ă  tous les employeurs de ~ DĂ©velopper des stratĂ©gies de distanciation sociale - Pour les postes de travail de l’entreprise, la pratique du tĂ©lĂ©travail doit ĂȘtre la rĂšgle dĂšs lors que c’est possible, une adaptation des horaires de travail peut ĂȘtre envisagĂ©e. - Pour les lieux destinĂ©s Ă  accueillir du public ou de la clientĂšle, limiter le nombre de personnes dans un local commercial ou un point d’attente, organisation de la circulation
 ~ Promouvoir les bons gestes d’hygiĂšne employĂ©s, public, clientĂšle - Lavage des mains frĂ©quent et approfondi mise Ă  disposition d’un endroit pour se laver les mains avec du savon, fournir des dĂ©sinfectants Ă  base d’alcool solution hydroalcoolique. - Eternuer dans son coude - Utiliser un mouchoir Ă  usage unique - Mise Ă  disposition de matĂ©riels Ă  l’ensemble des personnes susceptibles de frĂ©quenter les lieux de travail employĂ©s, public/clients du matĂ©riel facilitant la mise en Ɠuvre des gestes barriĂšres solution hydroalcoolique, mouchoirs et poubelles, locaux d’hygiĂšne. - Enjoindre les travailleurs Ă  rester chez eux s’ils sont malades. - Entretien rĂ©gulier de l’environnement de travail nettoyage et dĂ©sinfection de routine des surfaces, de l’équipement et d’autres Ă©lĂ©ments de l’environnement de travail. - Pour limiter le risque de contact avec les surfaces contaminĂ©es, en plus du nettoyage habituel des locaux, un nettoyage plus frĂ©quent des surfaces en contact avec les mains est prĂ©conisĂ© espaces de convivialitĂ©, rampes d’escalier, poignĂ©es de portes, boutons d’ascenseurs
.Les produits de nettoyage habituels peuvent ĂȘtre utilisĂ©s. L’observation de l’ensemble des dispositions, en particulier des gestes barriĂšres, concoure Ă  atteindre un niveau de protection global satisfaisant. 2. Identifier et isoler rapidement les malades symptomatiques Dans ce but ~ Informer et encourager les employĂ©s Ă  surveiller eux-mĂȘmes les signes et symptĂŽmes de COVID 19. ~ Enjoindre les employĂ©s Ă  se signaler lorsqu’ils sont malades ou prĂ©sentent des symptĂŽmes de COVID 19 fiĂšvre, toux, essoufflement... ~ Si un cas survient en entreprise - Isoler le salariĂ© - Eviter le contact avec les collĂšgues garder une distance de plus d’un mĂštre - Appliquer les gestes barriĂšres - PrĂ©venir le supĂ©rieur hiĂ©rarchique et organiser le retour Ă  domicile ou appeler le 15 si les symptĂŽmes sont graves. - Informer les salariĂ©s qui ont Ă©tĂ© en contact Ă©troit avec le salariĂ©. - AĂ©rer la piĂšce quand c’est possible. - Attendre un dĂ©lai de plusieurs heures avant de nettoyer les surfaces du poste occupĂ© par le salariĂ© malade bureau ,matĂ©riel informatique, poignĂ©es de porte.. .Utiliser des lingettes imbibĂ©es du produit de nettoyage habituel, en portant des gants de mĂ©nage. Laver ensuite les gants Ă  l’eau et au savon, puis se laver els mains dĂšs le retrait des gants. ~ IntĂ©grer une analyse de la situation de travail de travailleurs susceptibles de prĂ©senter une plus grande fragilitĂ© en cas de contamination par le virus SARS-CoV-2 afin de les Ă©carter des situations prĂ©sentant le plus de risques. ~ Mettre en Ɠuvre les dispositions prĂ©vues dans le cadre du dispositif de gestion de la crise en matiĂšre de congĂ©s maladie arrĂȘt de travail, adaptation pour garde d’enfants, ~ Engager un dialogue Ă©troit avec les entreprises sous-traitantes nĂ©cessaires au maintien de leur activitĂ© afin de s’assurer de l’homogĂ©nĂ©itĂ© des dispositions prises pour la prĂ©vention des risques pour les situations de travail au sein de leurs locaux. ~ Assurer un niveau d’information clair et accessible pour les travailleurs. 4. PrĂ©vention en milieu de travail On distingue ~ Les mesures techniques ~ Les mesures organisationnelles ~ La mise en Ɠuvre de pratiques favorisant la sĂ©curitĂ© au poste de travail ~ En dernier lieu le recours Ă  des Ă©quipements de protection individuelles EPI C’est une combinaison de ces mesures qui sera nĂ©cessaire pour protĂ©ger les travailleurs contre l’exposition au SARS-CoV-2. ~ Les mesures techniques Elles consistent Ă  diminuer pour les employĂ©s les risques d’exposition au virus SARS CoV-2 dans leur situation de travail. Au vu des voies de transmission prĂ©fĂ©rentielles du virus que sont l’inhalation gouttelettes et le manuportage, il convient de VĂ©rifier le bon fonctionnement des systĂšmes de ventilation et/ou climatisation. En l’absence de ventilation mĂ©canique, aĂ©rer rĂ©guliĂšrement les locaux par ouvertures des fenĂȘtres. Ne pas obstruer les entrĂ©es d’air ni les bouches d’extraction. Pour les activitĂ©s comportant un flux de personnes externes clients, usagers Mise en place de dispositions de circulation du public/de la clientĂšle barriĂšres ou marquage guidant les flux de maniĂšre Ă  crĂ©er ou faire observer une distance minimale. Installation de barriĂšres physiques comme des pare-Ă©ternuements » en plastique transparent. Installation d’une fenĂȘtre d’accĂšs pour les situations de service Ă  un client. ~ Les mesures organisationnelles Ce sont des changements dans la politique ou les procĂ©dures de travail pour rĂ©duire ou minimiser l’exposition au virus SARS- CoV-2. Ces mesures visent Ă  minimiser le contact entre les employĂ©s, ainsi donc Le tĂ©lĂ©travail est la rĂšgle pour tous les postes qui le permettent. Pour les postes non Ă©ligibles au tĂ©lĂ©travail et pour lesquels le maintien de l’activitĂ© est jugĂ© indispensable, les rĂšgles de distanciation sont mises en place - Organiser le maintien de l’activitĂ© en limitant le nombre de personnes prĂ©sentes simultanĂ©ment sur le lieu de travail ou dans un mĂȘme local horaires dĂ©calĂ©s
. - Eviter les rĂ©unions et les rassemblements de personnes dans des espaces rĂ©duits. - PrivilĂ©gier les bureaux individuels en rĂ©partissant les salariĂ©s prĂ©sents. - Favoriser la communication par courrier Ă©lectronique, tĂ©lĂ©phone, audioconfĂ©rence ou visioconfĂ©rence. - Etablir des jours alternĂ©s ou des plannings qui rĂ©duisent le nombre total d’employĂ©s dans un Ă©tablissement. - Information et formation Ă  jour des salariĂ©s sur les facteurs de risque de COVID 19 et les comportements de protection de base. - Former les travailleurs au bon usage port, entretien des vĂȘtements et des Ă©quipements de protection. - En cas de maintien, organiser la prise des repas en Ă©largissant la plage d’horaire d’ouverture, en laissant plus d’1 mĂštre de distance entre les places Ă  table et en mettant en place des alternatives Ă  la restauration collective
. - Limiter l’accĂšs aux lieux de pauses collectives. - Pour les Ă©tablissements recevant du public - Etablir des procĂ©dures pour l’accĂšs des visiteurs et des clients. - Limiter le nombre de visiteurs ou clients et organiser les files d’attente. - Afficher les consignes gĂ©nĂ©rales d’hygiĂšne ~ Pratiques favorisant la sĂ©curitĂ© au poste de travail Fournir des mouchoirs, des poubelles sans contact, du savon pour les mains, des dĂ©sinfectants Ă  base d’alcool, des dĂ©sinfectants et des serviettes jetables pour que les travailleurs puissent nettoyer leurs surfaces de travail. Exiger un lavage rĂ©gulier des mains ou utiliser des gels hydroalcooliques. Affichez des panneaux de lavage des mains dans les toilettes. Toujours se laver les mains lorsqu’elles sont visiblement souillĂ©es et aprĂšs avoir retirĂ© tout EPI Ă©ventuel. ~ Equipements de protection individuelle EPI AprĂšs mise en Ɠuvre de l’ensemble des mesures collectives dĂ©taillĂ©es ci-dessus, les dispositions visant Ă  assurer la sĂ©curitĂ© au travail peuvent nĂ©cessiter le port de protection individuelle. Ces Ă©quipements ne doivent pas remplacer les mesures de protection collective dĂ©crites ci-dessus. Exemple d’EPI pouvant ĂȘtre mis en Ɠuvre dans le contexte Ă©pidĂ©mique actuel Gants Lunettes Ecrans faciaux Masques de protection respiratoire Tous les EPI doivent ĂȘtre SĂ©lectionnĂ©s en fonction du danger pour le travailleur. AjustĂ©s et portĂ©s correctement. InspectĂ©s, entretenus et remplacĂ© rĂ©guliĂšrement, en respectant les consignes d’utilisation des fabricants. Correctement enlevĂ©s, nettoyĂ©s et entreposĂ©s en sĂ©curitĂ©. Dans le contexte sanitaire actuel on distingue Les appareils de protection respiratoire filtrant dont Le fonctionnement est basĂ© sur l’épuration de l’air par un systĂšme de filtration adaptĂ©. Les demi-masques filtrants anti-aĂ©rosols sont classĂ©e en 3 catĂ©gories, FFP1, FFP2, FFP3 cette derniĂšre Ă©tant la plus performante. Les masques antiprojections, de type chirurgical, sont destinĂ©es Ă  Ă©viter la projection de secrĂ©tions des voies aĂ©riennes supĂ©rieures ou de salive lors de l’expiration par le porteur du masque. Les masques alternatifs sont destinĂ©s Ă  ĂȘtre mis Ă  la disposition des travailleurs en activitĂ© autres que ceux exerçant en contexte de soins. En l’état actuel des connaissances, ils sont utilisĂ©s dans le respect stricte des recommandations en termes des gestes barriĂšres, de distanciation sociale. Il convient dans tous les cas de rester trĂšs vigilant et d’éviter les erreurs de manipulation qui pourraient entrainer un risque de transmission du virus. Pour cela il convient d’éviter de toucher l’avant du masque y compris lors du retrait, et de se laver les mains ou de rĂ©aliser une friction hydroalcoolique avant de le mettre et aprĂšs l’avoir retirĂ©. ​Lire notre dossier sur les masques. . ModalitĂ©s de transmission du virus SARS-CoV-2 Rappel de la rĂ©glementation relative au risque biologique Mesures gĂ©nĂ©rales de prĂ©vention Classification de l’exposition des travailleurs liĂ©e au risque COVID 19 Mesures gĂ©nĂ©rales visant Ă  rĂ©duire le risque d’exposition sur le lieu de travail
serviceset enfin d'augmenter la sécurité en interventions. Considérant que pour les services d'incendie et de secours, cette modernisation a pris le nom d'ANTARES pour l'adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours et qu'à ce titre I'état a modernisé le réseau national de relais pour les faire passer en numérique.
Que signifie ANTARES ? Adaptation nationale des transmissions associĂ©e aux rĂ©seaux et aux secours Adaptation nationale des transmissions aux risques et aux secours Affectation nationale des transmissions aux risques et aux secours Que signifie AVC ? Accident vasculaire cĂ©rĂ©bral Accident vasculaire coronarien Que signifie BAES ? Bras ArticulĂ© Ă©lĂ©vateur de secours Bloc autonome d'Ă©clairage de sĂ©curitĂ© Balise autonome d'Ă©clairage de sĂ©curitĂ© Que signifie BAVU ? Ballon auto remplisseur Ă  valve unidirectionnelle Ballon autonome remplisseur Ă  valve unique Ballon auto remplisseur Ă  vitesse unique Que signifie CADI ? Centre d'accueil des indemnes Cellule d'accueil des impliquĂ©s Centre d'accueil des impliquĂ©s Que signifie CHUT ? Coussin hĂ©mostatique d’urgence tampon Coussin hĂ©mostatique d’urgence thuasne Coussin hĂ©mostatique d’urgence de traitement Coussin hĂ©mostatique d’urgence de terrain Que signifie COGIC ? Centre opĂ©rationnel de gestion inter-services des crises Centre opĂ©rationnel de gestion interministĂ©rielle et de coordination Centre opĂ©rationnel de gestion interministĂ©rielle des crises Centre organisationnel de gestion interministĂ©rielle des crises Centre opĂ©rationnel de gestion interministĂ©rielle des catastrophes Que signifie CRM ? Centre de regroupement des moyens Centre de rassemblement des moyens Cellule de rassemblement des moyens Que signifie CUMP ? Cellule d’urgence mĂ©dico-psychologique Centre d’urgence mĂ©dico-psychologique Que signifie DFCI ? Dispositif fonctionnel contre l'incendie DĂ©fense des forĂȘts contre l'incendie Que signifie DPIF ? Dispositif- point Ă  atteindre - itinĂ©raire – formation Destination- point Ă  atteindre - itinĂ©raire – formation Direction - point Ă  atteindre - itinĂ©raire – formation Que signifie GRIMP ? Please select 2 correct answers Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux profond Groupe de reconnaissance et d'investigation en milieux pĂ©rilleux Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieux pĂ©rilleux Que signifie MSGU ? Mises en situation et gestion de l'urgence MĂ©dias sociaux en gestion d'urgence Que signifie OPT ? Ordre particulier des transmissions Organisation particuliĂšre des transmissions Que signifie ORSEC NOVI ? Organisation de la rĂ©ponse de sĂ©curitĂ© civile - nombreuses victimes Organisation des secours nombreuses victimes Que signifie PATRACDR ? Personnel - Armement - Tenue - Radio - Alimentation - Commandement - Destination – Rendez-vous Personnel - Armement - Tenue - Radio - Alimentation - Commandement - DĂ©roulement – Rendez-vous Personnel - Armement - Tenue - Radio - ArrivĂ©e - Commandement - DĂ©roulement – Rendez-vous Que signifie RCCI ? Recherche des causes et circonstances d'incendie Recherche des causes et du contexte d'incendie Recherche du contexte et des causes d'incendie Que signifie SDACR ? SchĂ©ma dĂ©partemental d'analyse et de couverture des risques SystĂšme dĂ©partemental d'analyse et de couverture des risques SchĂ©ma dĂ©partemental d'analyse et de coordination des risques Que signifie SINUS ? SystĂšme informatique numĂ©rique standardisĂ© SystĂšme d'information numĂ©rique standardisĂ© SystĂšme d'information numĂ©rique des secours Que signifie UVCE ? Unconfined vapor chemical explosion Unconfined vapor cloud expansion Unconfined vapor cloud explosion Acronymes pompiers - Testez-vous ! RĂ©sultats Encore un peu de prĂ©paration pour obtenir un meilleur score ! COURAGE !
LedĂ©ploiement d’AntarĂšs, Ă  partir de 2007, promettait monts et merveilles. Ce rĂ©seau radio numĂ©rique chiffrĂ© national dans la bande 380-410 MHz, qui s’appuie sur la technologie Tetrapol d’EADS, est destinĂ© Ă  assurer l’interopĂ©rabilitĂ© des sapeurs-pompiers, des unitĂ©s de la sĂ©curitĂ© civile, du dĂ©minage, des moyens aĂ©riens
NEW YORK, le 20 aoĂ»t 2021 – Les jeunes vivant en RĂ©publique centrafricaine, au Tchad, au NigĂ©ria, en GuinĂ©e et en GuinĂ©e-Bissau sont les plus exposĂ©s aux effets des changements climatiques une situation qui menace leur santĂ©, leur Ă©ducation et leur sĂ©curitĂ©, et leur fait courir le risque de contracter des maladies mortelles, selon un rapport de l’UNICEF publiĂ© aujourd’hui. Ce rapport, intitulĂ© La crise climatique est une crise des droits de l’enfant PrĂ©sentation de l’Indice des risques climatiques pour les enfants, constitue la premiĂšre analyse dĂ©taillĂ©e de ces risques Ă  travers le prisme de la jeunesse. Les pays y sont classĂ©s selon le degrĂ© d’exposition des enfants aux chocs climatiques et environnementaux cyclones, canicules... et leur degrĂ© de vulnĂ©rabilitĂ© Ă  ces chocs, mesurĂ© en fonction de leur niveau d’accĂšs Ă  des services essentiels. LancĂ© en collaboration avec le mouvement Fridays for Future Les vendredis pour l’avenir » Ă  l’occasion du troisiĂšme anniversaire de la grĂšve mondiale de la jeunesse pour le climat, ce rapport rĂ©vĂšle qu’1 milliard d’enfants, sur les 2,2 milliards que compte la Terre, vivent dans l’un des 33 pays classĂ©s Ă  trĂšs haut risque ». Ces enfants, dĂ©jĂ  trĂšs vulnĂ©rables en raison du manque de services essentiels tels que les services d’approvisionnement en eau et d’assainissement, de santĂ© et d’éducation, sont de surcroĂźt exposĂ©s Ă  de multiples chocs climatiques et environnementaux. Ce chiffre ne concerne que les enfants touchĂ©s Ă  ce jour, un bilan qui risque de s’aggraver Ă  mesure que les effets du dĂ©rĂšglement climatique se feront plus pesants. C’est la premiĂšre fois que nous brossons un tableau aussi prĂ©cis de la vulnĂ©rabilitĂ© des enfants aux changements climatiques, et celui-ci est extrĂȘmement prĂ©occupant. Les chocs climatiques et environnementaux ont des rĂ©percussions sur l’ensemble des droits des enfants, de leur droit Ă  un air pur, Ă  de la nourriture et Ă  de l’eau salubre, Ă  l’éducation et au logement, Ă  la protection contre l’exploitation, jusqu’à leur droit Ă  la survie. Aucun enfant ou presque ne sera Ă©pargnĂ© », a dĂ©clarĂ© Henrietta Fore, Directrice gĂ©nĂ©rale de l’UNICEF. Depuis trois ans, des voix d’enfants s’élĂšvent Ă  travers le monde pour exiger que soient menĂ©es des actions concrĂštes. L’UNICEF relaie leur appel au changement en le doublant d’un constat irrĂ©futable la crise climatique est une crise des droits de l’enfant. » Selon l’Indice des risques climatiques pour les enfants IRCE 240 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux inondations cĂŽtiĂšres ; 330 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux inondations fluviales ; 400 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux cyclones ; 600 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux maladies Ă  transmission vectorielle ; 815 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s Ă  la pollution au plomb ; 820 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux canicules ; 920 millions d’enfants sont fortement exposĂ©s aux pĂ©nuries d’eau ; 1 milliard d’enfants sont fortement exposĂ©s Ă  des niveaux extrĂȘmement Ă©levĂ©s de pollution atmosphĂ©rique[1]. Si la quasi-totalitĂ© des enfants Ă  travers le monde sont exposĂ©s Ă  au moins un type d’alĂ©a liĂ© au climat et Ă  l’environnement, l’étude montre que les pays les plus touchĂ©s font face Ă  des chocs multiples et concomitants qui mettent en pĂ©ril leurs progrĂšs en matiĂšre de dĂ©veloppement et accentuent les privations dont sont victimes les plus jeunes. On estime que 850 millions d’enfants soit 1 enfant sur 3 vivent dans des zones exposĂ©es Ă  au moins quatre facteurs de stress climatique, et pas moins de 330 millions 1 sur 7 dans des rĂ©gions oĂč se cumulent au moins cinq facteurs majeurs. Le rapport met Ă©galement en Ă©vidence un fossĂ© entre les lieux de production des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre et les endroits oĂč les enfants subissent de plein fouet les effets des changements climatiques. Ensemble, les 33 pays Ă  trĂšs haut risque » ne totalisent que 9 % des Ă©missions mondiales de CO2, contre prĂšs de 70 % pour les 10 plus gros Ă©metteurs de la planĂšte, dont seul un est classĂ© comme Ă  trĂšs haut risque » dans l’Indice. Les changements climatiques sont profondĂ©ment inĂ©quitables. Les enfants ne sont pas Ă  l’origine de la hausse globale des tempĂ©ratures. Pourtant, ce sont eux qui paieront le plus lourd tribut, en particulier dans les pays les moins responsables », a soulignĂ© Henrietta Fore. Mais il est encore temps d’agir. AmĂ©liorer l’accĂšs des enfants aux services essentiels, notamment Ă  l’approvisionnement en eau et l’assainissement, Ă  la santĂ© et Ă  l’éducation, peut considĂ©rablement renforcer leur capacitĂ© Ă  survivre Ă  ces alĂ©as. L’UNICEF enjoint donc les gouvernements et les entreprises Ă  Ă©couter les enfants, Ă  mettre en place des actions prioritaires pour les protĂ©ger, et, parallĂšlement, Ă  redoubler d’efforts pour rĂ©duire leurs Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. » À dĂ©faut de mesures urgentes dans ce sens, les enfants continueront d’ĂȘtre les plus durement touchĂ©s par la crise climatique. En effet, par rapport Ă  un adulte, un enfant a besoin de plus d’eau et de nourriture par unitĂ© de masse corporelle, rĂ©siste moins bien aux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes et prĂ©sente une plus grande sensibilitĂ© aux produits chimiques toxiques, aux variations de tempĂ©rature et aux maladies, entre autres. Les mouvements de jeunes militants pour le climat continueront de se mobiliser, de prospĂ©rer et de se battre pour ce qui est juste, car nous n’avons pas le choix », ont indiquĂ© les reprĂ©sentants de Fridays for Future, Farzana Faruk Jhumu Bangladesh, Eric Njuguna Kenya, Adriana CalderĂłn Mexique et Greta Thunberg SuĂšde, dans l’un des avant-propos du rapport, dont ils accompagnent le lancement. Nous devons regarder la situation en face, reconnaĂźtre, gĂ©rer les changements climatiques comme une vĂ©ritable crise, et prendre de toute urgence les mesures qui s’imposent afin de lĂ©guer une planĂšte habitable aux jeunes gĂ©nĂ©rations », ont-ils ajoutĂ©. Aussi, l’UNICEF exhorte les gouvernements, les entreprises et l’ensemble des acteurs concernĂ©s Ă  AccroĂźtre les investissements en faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de la rĂ©silience des services essentiels pour les plus jeunes. Pour protĂ©ger les enfants, les populations locales et les plus vulnĂ©rables aux consĂ©quences les plus graves du dĂ©rĂšglement climatique dĂ©jĂ  Ă  l’Ɠuvre, les services essentiels approvisionnement en eau, assainissement et hygiĂšne, santĂ© et Ă©ducation doivent impĂ©rativement faire l’objet de mesures d’adaptation. RĂ©duire les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Pour Ă©viter les pires effets de la crise climatique, il faut agir d’urgence et de maniĂšre concertĂ©e. Les pays doivent diminuer leurs Ă©missions d’au moins 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici Ă  2030 s’ils veulent contenir la hausse globale des tempĂ©ratures Ă  1,5° C. Éduquer les enfants au climat et Ă  l’écocitoyennetĂ©, pour leur donner les moyens de se prĂ©parer et de s’adapter aux effets des changements climatiques. Ce sont les enfants et les jeunes qui subiront de plein fouet les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la crise climatique et de l’insĂ©curitĂ© hydrique, alors mĂȘme qu’ils en sont les moins responsables. Nous avons un devoir envers les jeunes et les gĂ©nĂ©rations futures. Associer la jeunesse Ă  l'ensemble des nĂ©gociations sur le climat menĂ©es Ă  l’échelon national, rĂ©gional et international, y compris lors de la COP 26. Les enfants comme les jeunes doivent ĂȘtre associĂ©s Ă  toutes les dĂ©cisions relatives au climat. ƒuvrer pour une relance verte, bas carbone et inclusive, afin de ne pas compromettre la capacitĂ© des gĂ©nĂ©rations futures Ă  affronter les changements climatiques. Note aux rĂ©dactions L’IRCE a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en collaboration avec plusieurs partenaires, dont le consortium Data for Children Collaborative. Afin de rendre le rapport plus accessible aux jeunes du monde entier, l’UNICEF a Ă©galement collaborĂ© avec Climate Cardinals, une organisation internationale Ă  but non lucratif dirigĂ©e par des jeunes, qui traduit des Ă©tudes et des documents relatifs aux changements climatiques afin de toucher le public le plus large possible, des jeunes aux dĂ©cideurs. CONTENU MULTIMÉDIA Lire le rapport TĂ©lĂ©charger le contenu multimĂ©dia [1] Exposition annuelle moyenne > 35 ”g/m3 comment mettre des gants et les retirer, - conduite Ă  tenir en entreprise en cas de suspicion de COVID-19, - l’adaptation des gestes de secours et des conduites Ă  tenir pour prĂ©venir les risques de transmission lors d'une intervention. Pour aider les formateurs, l’INRS met Ă  leur disposition les ressources suivantes :

Le personnel infirmier est confrontĂ© Ă  de nombreux risques professionnels, biologiques Ă©videmment du fait de sa proximitĂ© avec des malades, mais aussi physiques, telles les lombalgies dues Ă  la manipulation de patients alitĂ©s, chimiques par contact avec des produits ou instruments mĂ©dicaux, psychologiques enfin par cĂŽtoiement constant avec des personnes souffrantes et parfois violentes dans les cas de malades mentaux. Ces risques sont aggravĂ©s par des conditions de travail stressantes, comme le travail de nuit ou isolĂ© dans le cas d’un exercice de la profession Ă  domicile. Des mesures de prĂ©vention permettent de rĂ©duire notablement tous ces risques, comme par exemple l’hygiĂšne personnelle port de moyens de protection individuelle, hygiĂšne des mains,...., la conduite adaptĂ©e Ă  tenir en cas d’accident d’exposition au sang AES, l’utilisation de matĂ©riels de sĂ©curitĂ© seringues, 
, la bonne utilisation et Ă©limination des dispositifs piquants ou tranchants et des dĂ©chets, une formation aux gestes et postures et des stages de dĂ©veloppement des capacitĂ©s de faire face Ă  la violence et Ă  la souffrance, une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e et la vaccination du personnel soignant 
 Les situations Ă  risques des soins infirmiers Le risque infectieux Le risque infectieux nosocomial est prĂ©sent dans tous actes de soin et d’entretien rĂ©alisĂ©s par le personnel infirmier et aide-soignant. Les infections peuvent se propager, par exemple, Ă  travers des aiguilles de seringues ou des blessures provoquĂ©es par d'autres outils mĂ©dicaux tranchants. Le risque de transmission d'agents infectieux concerne l'ensemble des germes vĂ©hiculĂ©s par le sang ou les liquides biologiques du patient. Tout contact avec du sang ou un liquide biologique sur une peau lĂ©sĂ©e par une effraction cutanĂ©e piqĂ»re ou coupure ou une projection sur une muqueuse Ɠil, bouche est potentiellement contaminant. Ces accidents frĂ©quents touchent particuliĂšrement le personnel de santĂ© lors de la rĂ©alisation de soins plus ou moins invasifs mettant en jeu diffĂ©rents liquides biologiques sang en premier lieu, mais aussi liquides cĂ©phalorachidien, gastrique ou pleural.... Les agents pathogĂšnes quels qu'ils soient bactĂ©ries, virus, parasites, champignons sont susceptibles de se transmettre de cette façon au personnel soignant et il convient d’ĂȘtre absolument vigilant dans tous les cas, car une sĂ©rologie positive peut ĂȘtre mĂ©connue des patients eux-mĂȘmes. Le risque infectieux peut aussi survenir, plus rarement, par contact direct avec des personnes atteintes de maladies infectieuses, en particulier pulmonaires, ORL ou cutanĂ©es ou lors des soins de nursing selles et urine de la toilette intime 
, ou lors d’agressions physiques de malades agitĂ©s morsures, griffures. Le risque allergique Des affections professionnelles allergiques provoquĂ©es par les protĂ©ines du latex sont rencontrĂ©es lors d’utilisation d’équipements mĂ©dicaux en caoutchouc naturel exemple gants chirurgicaux, ainsi que des lĂ©sions eczĂ©matiformes ou bien dermatoses irritatives aux mains par exemple, dues Ă  l’usage rĂ©pĂ©tĂ© de dĂ©sinfectants et dĂ©tergents. Les professions de santĂ© peuvent ĂȘtre aussi allergiques aux nickel de certains instruments mĂ©dicaux tels les ciseaux ou pinces, aux rĂ©sines Ă©poxydiques des tubulures mais aussi Ă  certains antiseptiques ammoniums quaternaires, certains antibiotiques notamment la streptomycine, la nĂ©omycine, les pĂ©nicillines et cĂ©phalosporines ou neuroleptiques chlorpromazine qu’ils manipulent lors de l’administration des traitements. Les topiques et pansements utilisĂ©s par le personnel infirmier peuvent contenir des substances irritantes ou sensibilisantes dans le principe actif ou les excipients. Le risque chimique Le formaldĂ©hyde, utilisĂ© en dĂ©sinfection pour l’hygiĂšne du bloc opĂ©ratoire, est un puissant irritant respiratoire et est aussi trĂšs irritant pour la peau et les yeux et possĂšde un effet cancĂ©rogĂšne suspectĂ©. L'exposition des professionnels de santĂ© aux cytostatiques employĂ©s comme traitements lors des chimiothĂ©rapies, absorbĂ©s par voie cutanĂ©e et respiratoire, les exposent Ă  des risques mutagĂšnes, toxiques et tĂ©ratogĂšnes. Les effets cutanĂ©s, irritation et sensibilisation, ainsi que les troubles respiratoires et les effets irritants sensoriels sont produits par le glutaraldĂ©hyde, utilisĂ© pour la stĂ©rilisation Ă  froid des surfaces et du matĂ©riel mĂ©dical en milieu hospitalier. Les effets d’une exposition rĂ©pĂ©tĂ©e Ă  l’halothane, utilisĂ© comme vapeur anesthĂ©sique, peut avoir des effets sur le foie, entraĂźnant une insuffisance hĂ©patique. Le risque radiologique L’utilisation des rayonnements ionisants lors des radiographies opĂ©ratoires, en chirurgie osseuse... expose Ă  des Irradiations accidentelles. Le risque physique Les Ă©quipes d’infirmiers et d’aides soignants sont soumis Ă  des rythmes de travail Ă©levĂ©s par exemple nombre de toilettes par poste, Ă  une station debout prolongĂ©e et Ă  des dĂ©placements incessants dans toutes les chambres et dans les salles, ce qui entraĂźne des risques physiques. L’origine de ces accidents, entraĂźnant un arrĂȘt de travail, est variĂ©e il peut s’agir de chutes ou de contusions par choc en cas d'encombrement mais aussi et surtout, provenir de travaux de manutention des malades et d’un port de charges problĂšmes d’épaules, de cervicales et lombaires. La personne malade, surtout ĂągĂ©e, a souvent de grandes difficultĂ©s Ă  se dĂ©placer. L'aider Ă  se lever, s'asseoir, marcher, oblige le personnel infirmier Ă  des gestes trĂšs particuliers. Le travail Ă  la chaleur et en lumiĂšre artificielle permanente est une autre contrainte physique. Le risque psychologique La charge psychologique, la confrontation avec le handicap, la souffrance, la mort, la dĂ©mence, gĂ©nĂšre un risque dominant dans le secteur des soins infirmiers. A cela s’ajoute des facteurs aggravants, comme le travail de nuit, les horaires dĂ©calĂ©s ou le week-end et les jours fĂ©riĂ©s, le contact avec les proches du patient pouvant entraĂźner conflit et agression, le manque de maturitĂ© professionnelle des jeunes fraĂźchement diplĂŽmĂ©s, le travail isolĂ© du personnel soignant Ă  domicile. Les effets de la traumatisation psychologique se cumulent avec le temps et peuvent conduire Ă  l'Ă©tat de stress compassionnel. L’importance du stress compassionnel est une composante importante des risques de la profession du personnel infirmier par exemple, quand la fin de vie se rapproche pour un malade que l’on a longtemps soignĂ©, des moments affectivement importants surviennent Ă  un moment ou Ă  un autre. Les relations avec le patient sont selon les cas, faciles et attachantes, ou difficiles avec des personnes mĂ©fiantes, autoritaires, agressives ou bien dĂ©sorientĂ©es Des relations conflictuelles peuvent parfois survenir avec certaines familles. Il faut alors supporter le manque de considĂ©ration ou de la personne soignĂ©e ou de ses proches. De plus, il faut compter avec la souffrance mentale liĂ©e aux difficultĂ©s Ă  concilier les exigences dĂ©ontologiques apporter la meilleure prise en charge possible, l’excellence malgrĂ© parfois l’incertitude Ă  l’égard du traitement et les exigences administratives toujours plus vite, avec moins de moyens. Enfin, l’agression physique violente coups, projections d’objets, morsures, griffures ou verbale cris, injures.. se rencontre dans les services d’urgence et en milieu psychiatrique notamment. Les intervenants en santĂ© mentale confrontĂ©s sans cesse Ă  de lourdes pathologies psychiatriques forment un groupe Ă  risque Ă©levĂ© de stress professionnel. L’excĂšs de stress peut paradoxalement engendrer parfois chez le personnel soignant des formes de nĂ©gligence voire de maltraitance envers un patient, un handicapĂ© mental ou physique
 Les principaux risques des soins infirmiers Les accidents d’exposition au sang ou autres liquides biologiques sont potentiellement graves car ils exposent la victime Ă  une transmission Ă©ventuelle de bactĂ©ries ou virus, mais surtout des virus du sida, et des hĂ©patites virales B et C. L’hĂ©patite B peut ĂȘtre Ă  l'origine d'un carcinome hĂ©patocellulaire. L'accident exposant le plus sĂ©vĂšre est une piqĂ»re septique. Le contact direct avec des personnes atteintes de maladies infectieuses en particulier pulmonaires tuberculose, bronchite, grippe peut provoquer des contaminations aĂ©riennes ORL. C’est aussi le cas pour celles atteintes de maladies cutanĂ©es streptocoques, staphylocoques, gale, herpĂšs 
. Les contaminations hospitaliĂšres les plus frĂ©quentes Maladies dues au bacille tuberculeux Infections d'origine professionnelle par les virus des hĂ©patites Maladies liĂ©es Ă  des agents infectieux ou parasitaires contractĂ©es en milieu d'hospitalisation et d'hospitalisation Ă  domicile staphylococcie, infections Ă  entĂ©robactĂ©ries, infections Ă  pneumocoques, infections Ă  streptocoques, infections Ă  mĂ©ningocoques, infections Ă  gonocoques, syphilis, infections Ă  herpĂšs, gale 
 KĂ©ratoconjonctivites virales Les dermatoses professionnelles sont frĂ©quentes parmi les personnels soignants. Il s'agit le plus souvent de dermatites d'irritation favorisĂ©es par la manipulation d'antiseptiques et de dĂ©sinfectants, le lavage rĂ©pĂ©tĂ© des mains et les antĂ©cĂ©dents de dermatite atopique. Il existe des urticaires de contact principalement dues au latex mais Ă©galement des eczĂ©mas. Les affections pĂ©ri articulaires, du rachis lombaire lombalgies, sont trĂšs souvent provoquĂ©es par la manutention manuelle des malades. L’insuffisance veineuse est liĂ©e Ă  la station debout et au piĂ©tinement La fatigue psychologique, pouvant parfois aller jusqu'Ă  l'Ă©puisement nerveux et la dĂ©pression, est la consĂ©quence de l’excĂšs de stress compassionnel ou vicariant, entraĂźnant de nombreuses consĂ©quences psychosomatiques perturbations du sommeil, crises d’angoisse, troubles gastro-intestinaux, troubles du comportement dont des conduites addictives alcoolisme, drogues. La prĂ©vention des risques des soins infirmiers La stratĂ©gie de prĂ©vention intĂ©grĂ©e dans une dĂ©marche d'amĂ©lioration des conditions de travail du personnel infirmier repose sur La vaccination du personnel soignant Les vaccinations obligatoires tĂ©tanos, diphtĂ©rie, poliomyĂ©lite, hĂ©patite B, BCG doivent ĂȘtre complĂ©tĂ©es par des vaccinations recommandĂ©es dans certaines situations plus risquĂ©es contrĂŽle sĂ©rologique de la rubĂ©ole, Ă  l'embauche pour les femmes en Ăąge de procrĂ©er, et vaccination, sous contraception, en cas de sĂ©rologie nĂ©gative ; vaccination contre l’hĂ©patite A, la typhoĂŻde en cas d'affectation en service de contagieux. Le respect des prĂ©cautions gĂ©nĂ©rales d'hygiĂšne Des prĂ©cautions d'hygiĂšne doivent ĂȘtre appliquĂ©es vis-Ă -vis de tous les patients, quel que soit leur statut infectieux.. Afin de maĂźtriser les risques de transmission d'agents infectieux, il convient de respecter un ensemble de prĂ©cautions dĂ©finies sous le terme de "prĂ©cautions standard" dans la circulaire DGS/DH n° 98-249 du 20 avril 1998. Le lavage des mains, le nettoyage et la dĂ©sinfection des surfaces souillĂ©es, le transport du linge et des matĂ©riels dans un emballage fermĂ© Ă©tanche, font l’objet de procĂ©dures rigoureuses. La tenue vestimentaire des personnels infirmiers correspond Ă  un niveau de risque Ă©levĂ© manches courtes, tunique pantalon, cheveux relevĂ©s, ongles courts sans vernis, mains et avant-bras sans rationnelle d'un matĂ©riel et d’un Ă©quipement adaptĂ© Mise Ă  disposition et utilisation de moyens techniques de manipulation de personnes lĂšve personnes ; lits mĂ©dicalisĂ©s ; baignoire Ă  accĂšs latĂ©ral rĂ©glable en hauteur ; poignĂ©es de maintien 
 SĂ©paration Ă  la source des dĂ©chets spĂ©ciaux conteneurs de collecte adaptĂ©s pour les produits souillĂ©s ou Ă  risque infectieux, collecteurs pour matĂ©riels piquants/tranchants. Points de lavage des mains, facilement accessibles, complets et bien entretenus lavage, dĂ©sinfection des mains, avec des solutions hydro alcooliques. Certains matĂ©riels de sĂ©curitĂ© permettent de rĂ©aliser les gestes de prĂ©lĂšvements, injections, dans de plus grandes conditions de sĂ©curitĂ© seringues, systĂšmes de prĂ©lĂšvements, scalpels pourvus d’un manchon de protection qui vient recouvrir l’aiguille ou la lame aprĂšs le geste ; aiguilles de suture Ă  bout mousse, moins dangereuses pour l’opĂ©rateur que les aiguilles classiques ... Le port d’équipements de protection individuelle Port de gants Le port de gants a pour but - de protĂ©ger le patient lors de soins aseptiques, - de se protĂ©ger des risques infectieux par contact avec les liquides biologiques et/ou de risques de blessures Les gants doivent ĂȘtre changĂ©s entre 2 patients, 2 activitĂ©s, Ă  l'occasion de soins Ă  risque de piqĂ»res, lors de la manipulation de tubes de prĂ©lĂšvements biologiques, linge et matĂ©riel souillĂ©, systĂ©matiquement lors des soins lorsque les mains du soignant comportent des lĂ©sions. Le type de gants Ă  usage unique est Ă  adapter au type de soins. Les gants de soins rĂ©pondent aux normes NF EN 420, 455-1 et 455-2. On peut citer par exemple - Gants mĂ©dicaux stĂ©riles en latex manipulations de dispositifs intra vasculaires, dialyse pĂ©ritonĂ©ale, pose de sonde urinaire... - Gants de soins non stĂ©riles en latex, en vinyle ou en polyĂ©thylĂšne prĂ©lĂšvements sanguins, aspirations endotrachĂ©ales, contact avec les muqueuses, administration des cytostatiques .... Port de blouses, lunettes, masques - La tenue civile propre Ă  manches courtes est protĂ©gĂ©e pour les soins par des tabliers ou des blouses - Le port du masque de type chirurgical est indiquĂ© pour le soins spĂ©cialisĂ©s tels que manipulations sur site implantĂ©, cathĂ©ter central, dialyse, patients immunodĂ©primĂ©s... - Le port de lunettes et de masque est indiquĂ© si les soins ou les manipulations exposent Ă  un risque de projection de sang, ou tout autre produit biologique, tel que intubation, aspiration, endoscopie, acte opĂ©ratoire, ..... La formation du personnel infirmier Formation Ă  l’application des prĂ©cautions standard d’hygiĂšne Formation Ă  la procĂ©dure de dĂ©claration d'accident avec exposition au sang Formation Ă  l'accompagnement des malades et de leur famille et Ă  la relation d'aide Formation PRAP PrĂ©vention des Risques liĂ©s Ă  l'ActivitĂ© Physique gestes et postures de travail pour amĂ©liorer l’ergonomie de la manutention manuelle Formation du personnel infirmier Ă  la gestion du stress Une formation initiale puis continue, adaptĂ©e aux aspects psychologiques du mĂ©tier infirmier est nĂ©cessaire. Elle permet de comprendre les troubles du comportement et de rĂ©agir au mieux. Elle permet aussi de savoir conserver ses "distances" pour se prĂ©server des consĂ©quences d'un attachement trop grand. Des techniques de dialogue et la communication contribuent Ă  dĂ©samorcer les risques de violence, pour ĂȘtre capable de gĂ©rer des relations conflictuelles potentiellement violentes. La formation Ă  la gestion des conflits et du stress destinĂ©e au personnel infirmier techniques de coping », afin d'obtenir un meilleur contrĂŽle Ă©motionnel en situation d'agression est dispensĂ©e par des cabinets de conseil spĂ©cialisĂ©s. Il faut en effet souligner l’importance des ressources personnelles et des capacitĂ©s de rĂ©action stratĂ©gies individuelles d’adaptation, d’oĂč la solution apportĂ©e par l’amĂ©lioration de celles-ci par la formation, par tout un ensemble de techniques affirmation de soi – communication – biofeedback – mĂ©ditation – gestion du temps – hygiĂšne de vie
.. L’organisation du travail Le personnel infirmier exposĂ© aux agents biologiques ainsi que ceux travaillant de nuit doivent ĂȘtre soumis Ă  une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e surveillance ostĂ©oarticulaire, Ă©tat veineux, maladies contagieuses, Ă©tat psychique, respiratoire et cutanĂ©. PrĂ©voir des rĂ©unions de concertation rĂ©guliĂšres pour exprimer ses problĂšmes professionnels Ă  des collĂšgues et avoir des Ă©changes avec eux sur la façon de surmonter les difficultĂ©s. PrĂ©voir une structure d'aide psychologique et d'Ă©coute pour le personnel infirmier ainsi que des groupes de parole avec l’encadrement pour la gestion du stress et des urgences. Il convient que la personne stressĂ©e trouve du soutien social de la part de sa hiĂ©rarchie ou de ses collĂšgues. La notion de soutien social - aide apportĂ©e par les collĂšgues dans la rĂ©alisation des tĂąches et degrĂ© d’intĂ©gration dans le groupe et de cohĂ©sion sociale – est un modĂ©rateur puissant des effets du stress au travail. PrĂ©voir la mise en place d'un soutien psychologique et administratif en cas d'agression du personnel infirmier. La hiĂ©rarchie doit rassurer la victime et dĂ©montrer une grande capacitĂ© d’écoute il est fondamental de rĂ©tablir un sentiment d’appartenance Ă  l’équipe, car la victime va se sentir brutalement exclue de son contexte normal de travail. Une dĂ©claration d’accident du travail est dĂ©claration en accident de travail, systĂ©matique mĂȘme sans arrĂȘt, favorise la reconnaissance du choc Ă©motionnel subi, permet d’assurer la prise en charge et donc la gestion de soins mĂ©dicaux et psychologiques. La rĂ©glementation de la prĂ©vention des risques professionnels des soins infirmiers Circulaire DGS-DH n°98/249 du 20 avril 1998 sur la prĂ©vention de la transmission des agents infectieux vĂ©hiculĂ©s par le sang ou les autres liquides biologiques lors des soins. Article L3111-4 du Code de la santĂ© publique vaccination contre l'hĂ©patite B, la diphtĂ©rie, le tĂ©tanos et la poliomyĂ©lite Articles R3112-1, R3112-2, R3112-3, R3112-4 du Code de la santĂ© publique vaccination par le BCG. ArrĂȘtĂ© du 13 juillet 2004 relatif Ă  la pratique de la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et aux tests tuberculinique DĂ©cembre 2009 Pour aller plus loin Stress, souffrance et violence en milieu hospitalier. Manuel Ă  l'usage des soignants Mutuelle nationale des hospitaliers et des personnels de santĂ© 2001 Risques professionnels en milieu hospitalier. SantĂ© SĂ©curitĂ© Travail n°9, avril 1999. Institut de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail Guide des matĂ©riels de sĂ©curitĂ© GERES, INRS, MinistĂšre de la santĂ© 1999 - 2000

Undépliant sur la prévention des risques liés à la canicule destiné à tous les publics et notamment aux personnes ùgées, aux parents, aux sportifs et aux travailleurs manuels sera diffusé par l'INPES au niveau national à partir du mois de juin dans trois grands réseaux : les pharmaciens, les fédérations regroupant les organismes intervenant à domicile et les

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