1 Éclairer son allée de jardin avec des bornes extérieures. Option classique pour éclairer une allée de jardin, les bornes extérieures, également appelées potelets, s’avèrent être un choix sûr et pratique car elles peuvent s’installer partout. Elles permettent d’éclairer le Tout public Prendre le temps de flâner dans un cadre naturel apaisant… Balade 1 tout public / à pied ou à vélo Le Blavet est le plus long fleuve côtier de Bretagne. Il prend sa source dans les Côtes d’Armor, à 15km au sud de Guingamp et se jette dans l’Océan Atlantique dans la rade de Lorient 150km plus loin. Le long du Blavet, le chemin du halage est idéal pour des balades à vélo, en rollers, à pied, ou même à cheval 58km de voie verte s’offrent à vous sur un terrain plat, entre Pontivy et Hennebont. Les paysages vous laissent profiter d’un dégradé de verts au printemps ou en été, ou d’un dégradés de marrons, bruns et rouges en automne, le tout dans une atmosphère de quiétude, bercée par le chant des criquets ou des oiseaux aux beaux jours ! Une balade reposante au coeur de la nature. Prenez le temps de le découvrir, de vous arrêter en chemin pour profiter de cette quiétude, de pique-niquer ou prendre un goûter au bord de l’eau ! Nous apprécions particulièrement la portion entre Bieuzy et Saint-Nicolas des Eaux, tout simplement parce que la balade slalome au bord de l’eau, suivant les méandres du Blavet, tantôt passant devant une écluse, tantôt sous un pont… Cette portion de chemin nous offre également un point de vue exceptionnel sur la Chapelle troglodytique St Gildas XVIe siècle sur l’autre rive, nichée au creux de la roche ! La balade le long du Blavet en vélo est particulièrement adaptée aux familles car le terrain est plat. Ecluse de Gamblen, Bieuzy Balades 2 et/ou 3 – Randonnées pédestres public ados/adultes Centre Morbihan Tourisme propose multiples randonnées pédestres dont certaines portions vous invitent à découvrir les paysages du Blavet et les points de vue autour du Blavet. Les deux randonnées au départ de Bieuzy-les-Eaux, dont vous avez le détail ICI, s’adressent plutôt à un public de bons marcheurs car la distance à parcourir oscille entre 12 et 21km selon le circuit choisi Circuit des Landes du Crano et de Castennec, et incluent des portions de route. Côté pratique, elles vous permettent de réaliser une boucle. Au vue de notre expérience sur le circuit, ces deux randonnées sont faisables avec des ados mais pas recommandées avec de jeunes enfants et inaccessibles aux poussettes du fait de quelques passages difficiles. Moment de quiétude le long du Blavet Afin de vous mettre en appétit, nous partageons avec vous quelques clichés de nos balades sur l’une ou l’autre des rives, notamment sur la portion entre Bieuzy-les-Eaux et St Nicolas des Eaux, ainsi que depuis Castennec Vue sur la chapelle St Gildas Des paysages variés, avec un passage sous un pont Sur l’autre rive après la traversée du pont à St Nicolas des Eaux, un sentier sur la gauche 100m plus haut avec une partie dans les sous-bois nous avons fait cette randonnée après 2 mois de confinement, mai 2020, par conséquent, il peut y avoir des branchages sur certaines portions de ce chemin dans les jours suivants le déconfinement Sur le site de Castennec, un promontoire vous offre une magnifique vue sur la vallée du Blavet le promontoire est également accessible en voiture à Castennec, si jamais vous ne souhaitez pas randonner mais juste profiter de la vue Vue sur le Blavet depuis le promontoire de Castennec 200m après le promontoire, sur votre gauche en remontant vers le centre de Castennec, un sentier escarpé sur la fin descend à travers bois vers le Blavet et notamment nous mène au site de la Chapelle St Gildas Récréatiloups ne peut être tenu responsable d’accident survenu sur le circuit. Et pour d’autres idées de randonnées en Centre Morbihan, c’est ICI Accès Avis clients Sile nid est caché et difficile à atteindre, vous devrez utiliser un appât toxique pour tuer les fourmis. Il prendra environ trois jours à faire effet. Publicité. Méthode 2. Méthode 2 sur 3: Retirer la population de fourmis. 1. Utilisez la méthode de la pose d'un appât toxique. Cette méthode est la plus efficace si le nid est caché ou inaccessible. Vous utiliserez l'appât toxique Chemin du Portage Chemin du Portage Un chemin qui en dit long... Que représente cette statue au coeur du village ? Qui est cet individu qui porte un canot sur ses épaules ? Est-ce un militaire, un amérindien ou un coureur des bois qui vient de traverser le Chemin du Portage ? Ce chemin stratégique reliant le Saint-Laurent au Témiscouata, le fleuve Saint-Jean et jusqu’à la Baie de Fundy a été utilisé durant plus de 200 ans. Comme il passe en forêt, ceux qui l’empruntaient devaient porter» leur embarcation et leur barda sur leurs épaules, d’où son nom. L’histoire du Chemin du Portage est fascinante car ses usages militaires, commerciales et postales nous ramène bien avant le début de la colonie. Parcourez-le et revivez l’histoire à partir de Notre-Dame-du-Portage! Pour en connaître davantage, rendez-vous à l’École de l’Anse, à l’entrée est du village. D’autres suggestions pour vous Tempsde lecture: 6 min. W illow va enfin rentrer chez elle.Willow est une chatte américaine qui a été retrouvée dans les rues de Manhattan à 2.500 km du domicile de ses maîtres, 5 ans Le Bois Du Névet Kerlaz 3©Le Bois Du Névet Kerlaz 3Office de Tourisme du Pays de Douarnenez - LBF A pied Les grandes et larges allées de la partie nord du bois sont idéales pour les familles et notamment les enfants à vélo, les jeunes marcheurs et les poussettes. La partie basse au sud est plus escarpée et vallonnée. On peut partir à la découverte des petits sentiers sinueux et étroits, parcourir de long en large ce bois, sans jamais passer au même endroit! A vélo Les VTTistes sont aux anges, 3 boucles spéciales empruntent le bois, de difficultés variées elles combleront les VTTistes débutants comme confirmés A cheval Les cavaliers trouvent également leur bonheur ici grâce à un grand parcours équestre qui fait tout le tour du bois. Le Bois Du Névet Kerlaz 6©Le Bois Du Névet Kerlaz 6Office de Tourisme du Pays de Douarnenez - LBF Le Bois Du Névet Kerlaz 8©Le Bois Du Névet Kerlaz 8Office de Tourisme du Pays de Douarnenez - LBF Le Bois Du Névet Kerlaz 5©Le Bois Du Névet Kerlaz 5Office de Tourisme du Pays de Douarnenez - LBF Le Bois Du Névet Kerlaz 7©Le Bois Du Névet Kerlaz 7Office de Tourisme du Pays de Douarnenez - LBF Patrimoine Pour les férus de patrimoine, l’exploitation passée du bois est attestée par la présence de nombreux emplacements d’anciennes huttes de charbonnier zone circulaire d’environ 7 m de diamètre, répartis sur l’ensemble de la forêt. On peut également découvrir les étangs et zones humides ou encore la très jolie chapelle Saint-Pierre entrée de Plogonnec. Cette forêt sacrée, autrefois sanctuaire druidique est avant tout un espace naturel sensible et protégé, propriété du Département du Finistère, où vous pourrez observer de nombreuses espèces végétales et animales. Comment venir Accessibilité Services Comment venir ? Depuis le bourg de Kerlaz suivre les panneaux Parkings à proximité immédiate. Une boucle accessible à tous permet de se promener sur environ 1 kilomètre en serpentant entre les bosquets. Entrée de Kerlaz Espace Pic-nic Entrée Kerlaz Table de pic-nic Poubelle Téléchargercette image : . La Sainte Bible d'analyse : l'auto-proclamant, auto-interprétation, d'explication . Jérusalem, à partir de la porte de Jaffa.. Jérusalem, à l'OUEST DE BETHSHEBA. 20 I ROIS B. C. 901-900 317 seconde fois, le toucha, et dit : Ariseand mange, car le chemin est trop long forthee. 8 Et il se leva, mangea et but, andwent avec la force que la viande.daysand Comparateur des traductions bibliques 1 Rois 1841 La Bible Louis Segond 1 Rois 1841 Louis Segond 1910 - Et Élie dit à Achab Monte, mange et bois ; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. 1 Rois 1841 Nouvelle Édition de Genève - Et Élie dit à Achab Monte, mange et bois ; car il se fait un bruit qui annonce la pluie. 1 Rois 1841 Segond 21 - Puis Élie dit à Achab Monte manger et boire, car il y a un grondement annonciateur de pluie. » Les autres versions 1 Rois 1841 Bible Semeur - Ensuite, Élie dit à Achab - Allez, va manger et boire, car j’entends le grondement qui annonce l’averse. 1 Rois 1841 Bible français courant - Ensuite Élie dit à Achab Va manger et boire, car j’entends le bruit de la pluie. » 1 Rois 1841 Bible annotée - Et Élie dit à Achab Monte, mange et bois, car [j’entends] un bruit de grande pluie. 1 Rois Bible Darby - Et Élie dit à Achab Monte, mange et bois, car il y a un bruit d’une abondance de pluie. 1 Rois 1841 Bible Martin - Puis Elie dit à Achab Monte, mange, et bois ; car il y a un son bruyant de pluie. 1 Rois Bible Ostervald - Puis Élie dit à Achab Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. 1 Rois 1841 Bible de Tours - Élie dit ensuite à Achab Allez, mangez et buvez ; car j’entends le bruit d’une grande pluie. 1 Rois 18 v 41 Bible Crampon - Elie dit à Achab Monte, mange et bois ; car j’entends le bruissement de la pluie. » 1 Rois 1841 Bible Sacy - Elie dit ensuite à Achab Allez, mangez et buvez car j’entends le bruit d’une grande pluie. 1 Rois 1841 Bible Vigouroux - Elie dit ensuite à Achab Montez, mangez et buvez ; car j’entends le bruit d’une grande pluie. 1 Rois 1841 Bible de Lausanne - Et Élie dit à Achab Monte, mange et bois ; car [il y a] le son d’un bruit de pluie. Les versions étrangères 1 Rois 1841 Bible anglaise ESV - And Elijah said to Ahab, Go up, eat and drink, for there is a sound of the rushing of rain. 1 Rois 1841 Bible anglaise NIV - And Elijah said to Ahab, “Go, eat and drink, for there is the sound of a heavy rain.” 1 Rois 1841 Bible anglaise KJV - And Elijah said unto Ahab, Get thee up, eat and drink; for there is a sound of abundance of rain. 1 Rois 1841 Bible espagnole - Entonces Elías dijo a Acab Sube, come y bebe; porque una lluvia grande se oye. 1 Rois 1841 Bible latine - et ait Helias ad Ahab ascende comede et bibe quia sonus multae pluviae est 1 Rois 1841 Ancien testament en grec - καὶ εἶπεν Ηλιου Αχααβ ἀνάβηθι καὶ φάγε καὶ πίε ὅι φνὴ ν ποδν οῦ ὑεοῦ. 1 Rois 1841 Bible allemande - Und Elia sprach zu Ahab Ziehe hinauf, iß und trink, denn es rauscht, als wolle es reichlich regnen! 1 Rois 1841 Ce verset n’existe pas dans cette traducton !
Cest l’expérience du Christ qui cherchait des lieux déserts ou la nuit pour prier et qui donna ce conseil pour prier : « Lorsque tu voudras prier, entre dans ta chambre et, ayant fermé la porte sur toi, prie ton Père dans le secret et, ton Père, qui voit dans le secret, t’exaucera » (Mt 6,6). C’est l’expérience de tous les saints qui ont compris que le silence est comme le
Bien au chaud dans sa houppelande de bison, Alba marche en silence dans les pas de son père, le Grand Tor, le Chef de la tribu. Ils sont huit à cheminer à flanc de montagne, entre les arbres sans feuilles et les sapins couverts de poudre blanche et froide. Bientôt le feu s'éteindra dans le ciel qui deviendra sombre. Quand ils ont quitté l'abri de roche où tout le monde vit, mange et dort, ce feu du ciel brillait très il faut se hâter, marcher le plus vite possible sans trébucher sur les pierres pointues qui blessent les pieds enroulés dans la peau des rennes, chassés par les hommes, que les femmes ont travaillée avec les couteaux de silex. Il faut vite atteindre la caverne dont on aperçoit l'entrée, noire et ronde, n'a pas peur. Elle a confiance dans la force et la sagesse de Tor qui guide le groupe. Bor et Gur, les alliés de Tor sont là aussi. Ils chassent toujours ensemble, unissant leur force et leur ruse pour capturer les bisons, les rennes, les chevaux, les cerfs qui fournissent la viande dont se nourrit la tribu avec les baies et les plantes cueillies par Rama, la mère d'Alba, Gara et Tara, les épouses de Bor et soir les mères ne viennent pas à la caverne. Elles ont laissé la place aux enfants Alba, la fille aînée du chef, Boruos et Guruos, les fils de Bor et Gur, Nira, la jeune sœur d'Alba, et Mura, fille de un grand bâton de bois de bouleau à la main, fouille le sol pour tracer le chemin du groupe. Suivent les filles du chef, puis Bor, Boruos, Mura, Guruos. Gor ferme la la première fois que les enfants montent à la s'émerveille du silence qui enveloppe leur marche, les pieds s'enfoncent sans bruit dans la poudre blanche qui maintenant tombe sur eux. Il n'y a pas de vent, pas d'oiseaux, pas de cris d'animal comme on en entend autour de l'abri de la tribu quand s'éteint le feu du ciel et que l'on ferme les yeux pour pénétrer dans l'autre les a prévenus une fois à l'entrée de la caverne il allumera une torche avec les braises qu'il transporte précieusement dans la petite urne de pierre pendue à son cou. Bor et Gur prendront la relève à l'intérieur, si la torche du chef venait à s'éteindre avant de parvenir au n'a pas peur, mais elle aimerait quand même savoir quel est leur but. Sa mère lui manque ; elle saurait la rassurer. Avant le départ, elle lui a promis que ce grand voyage à la caverne serait magnifique, qu'il lui ouvrirait le chemin vers le monde des esprits s'interroge à quoi ressemblent ces esprits ? À la vieille Mama, la Grande Mère de la Tribu partie chez les ancêtres avant que ne commencent les froids ? Au Grand Bison ou au Renne Sublime qu'elle rencontre la nuit quand elle a fermé les yeux ?Alba rêve tout en marchant, le cœur battant, plein d'impatience. La petite main de Nira cherche la sienne. Sa petite sœur se tient tout près d'Alba. Derrière elles, les fillettes sentent la chaude respiration de Bor qui se transforme en un fin panache de fumée blanche. Elles perçoivent aussi le bruit étouffé des pas des autres enfants qui partagent, sans mot dire, la même on arrive. Juste au moment où le feu du ciel, rouge profond, s'éteint. Des points brillants naissent dans le ciel, dessinant de mystérieux signes que le Grand Tor scrute avec une très grande attention, appuyé sur son bâton de bouleau. D'un doigt sûr, il désigne l'un de ces signes à Bor et Gur — Les esprits sont là. attendre, il allume la torche et le petit groupe, à sa suite, pénètre dans la bouche noire de la n'en revient pas il fait presque chaud ici et le sol est doux sous les pieds. Un sable fin comme une caresse laisse la place, de temps à autre, à de la pierre creusée de trous. La torche que Tor tient bien haut pour éclairer le groupe découpe des ombres fantastiques sur les roches. Tantôt très hautes et larges, tantôt resserrées, les parois de la caverne sont impressionnantes. Les pères se taisent, les enfants poussent quelques petits cris, vite étouffés car ils sentent qu'on attend d'eux le plus grand marche longtemps. Alba est fatiguée. Elle aimerait s'étendre dans la douceur du sable et se groupe arrive enfin dans une immense salle ronde. Le Grand Tor, Bor et Gur s'arrêtent et font signe aux enfants de se regrouper bien au milieu de la caverne. Alba s'avance la première, tenant toujours Nira par la main. Un souffle froid tombe sur elles comme s'il venait du dehors. Et en effet, en levant les yeux, tout là-haut, on voit les points qui brillent dans le ordonne d'allumer toutes les torches. Bor et Gur commencent alors à chanter pour appeler les esprits — Grand Bison, Renne Sublime, Cheval Bondissant, venez, venez, nous avons besoin de vous. Venez, venez...Les pères prennent doucement leurs enfants par la main. On frappe le sol en cadence. On fait une ronde qui tourne de plus en plus découvre alors dans la lumière des torches, les dessins des bêtes sur les murs de la caverne. Cinq, dix, vingt bisons, autant de rennes, des chevaux et même des bouquetins. Ils ont l'air vrais. Ils tremblent comme s'ils prenaient leur élan pour foncer sur la tribu. Les simples lignes noires que son père, Bor, Gur et peut-être avant eux, d'autres membres de la tribu ont dû tracer sur les rochers, prennent vie. Le Renne Sublime la regarde de ses yeux tendres et humides. Le Grand Bison gratte le sol de son sabot solide. Le Cheval a des ailes. Le Bouquetin, tout petit par rapport aux autres, fait la s'enfuir ? Tor, Bor et Gur chantent toujours. Ils ont l'air calmes et heureux et continuent la ronde. Alba décide qu'il n'y a pas de raison d'avoir Sublime vole vers elle. Tor a juste le temps de la déposer sur le dos du bel animal. Elle tient bien fort les bois. Ils sont aspirés vers la grande cheminée en haut de laquelle scintillent les points Alba ne sent plus le froid. Les poils épais du renne la protègent. Ils filent dans le ciel. Plus haut, toujours plus haut. Choisie entre toutes par le Renne, la petite fille de la Préhistoire rit comme une princesse de conte de fées. Elle sera la première humaine à visiter le merveilleux royaume du Père bas, dans la caverne, le Grand Tor rayonne de fierté. Il conduira la ronde jusqu'au retour du feu dans le ciel, qui sera aussi celui de son il y a treize mille ce temps, de très nombreux enfants ont pu comme Alba, découvrir le royaume magique. Ilmangea, il but, et se rendormit. Une seconde fois, l'ange du Seigneur le toucha et lui dit : « Lève-toi, et mange ! Autrement le chemin serait trop long pour toi. » Élie se leva, mangea et but. Puis, fortifié par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à l'Horeb, la montagne de Dieu. Réagir Le chemin de fer libanais, soit 403 kilomètres de voies ferrées ou ce qui en reste, a célébré la semaine dernière son 124e anniversaire. Il a été inauguré le 3 août 1895 par un trajet Damas-Beyrouth, suivi le lendemain par le trajet inverse. Nous nous basons sur nos archives pour connaître les dates, la durée des trajets, les stations desservies… » souligne dans un entretien à L’Orient-Le Jour Carlos Naffah, président de l’association Train-train Liban, qui tente de faire revivre les trains au pays du Cèdre. Pour marquer l’anniversaire du chemin de fer, Train-train Liban a organisé un week-end festif, avec un concert et une exposition de photos signées Eddy Choueiri et de peintures de Tom Young samedi dernier à la forgerie de Rayak, suivis d’une visite le lendemain de la gare sur la vieille ligne Mar Mikhaël-Rayak. Pendant deux jours, l’événement de Train-train Liban a rassemblé 700 regroupe une soixantaine de personnes qui militent pour préserver le patrimoine ferroviaire libanais et pour remettre en marche les trains. Le train est un outil démocratique, économique et social pour faire revivre le Liban. Économique parce qu’il permettra aux entreprises, notamment aux usines, de transporter leurs marchandises, social parce qu’il donnera l’occasion aux Libanais de découvrir à moindres frais leur pays et de rencontrer leurs compatriotes d’autres communautés et d’autres régions, et démocratique parce qu’il est accessible à tous », explique Carlos Naffah. Ce n’est pas la première fois que l’ONG, fondée en 2005, organise des visites guidées des vieilles gares libanaises et de la fonderie de Rayak. C’est le train qui avait fait la prospérité de Rayak, ville qui abritait la plus grande forgerie et les plus importants ateliers relevant du chemin de fer. La station de Mar Mikhaël, qui abrite actuellement la direction des chemins de fer, constituait depuis la création de la ligne Beyrouth-Damas le point de départ du trajet qui allait de la côte, traversait les hautes montagnes du Mont-Liban pour arriver à si beaucoup l’oublient, le train, produit de la révolution industrielle, a avant tout été créé pour le transport des marchandises. Et c’est principalement pour le transport des marchandises qu’il a été mis en place au Liban. Sous l’Empire ottoman, il fallait relier Damas à la côte et c’est Beyrouth avec son port tout neuf qui bénéficie d’un projet exécuté par les Français ; les Britanniques voulaient mettre en place un réseau ferroviaire entre Jaffa et Damas éclipsant complètement Beyrouth, ce qui n’a pas eu lieu. vidéo tirée de nos archivesLa première ligne mise en service en 1895 est construite donc sous – et pour le compte de – l’Empire ottoman dans le cadre d’une concession accordée en 1891 aux Français. Elle relie Beyrouth à Damas en passant par Rayak où une gare, une forge et d’immenses ateliers sont mis en place. C’est à partir de Baabda que des crémaillères conçues spécialement pour la montagne libanaise sont posées. Elles tirent le train jusqu’à Dahr el-Baïdar. Voie militaireÀ Dahr el-Baïdar, durant la saison hivernale, les locomotives étaient munies de chasse-neige pour que le trafic ne s’arrête pas à cause des intempéries en villages comme Sofar se construisent autour de la gare. La localité avec son hôtel et son casino, à quelques mètres de la gare, est un lieu d’estivage prisé dans toute la région, de la Palestine à l’Égypte. La ligne Beyrouth-Rayak-Damas, à voie étroite, mesure 147 kilomètres dont 77 kilomètres sur l’actuel territoire libanais. Le chemin de fer traverse donc le Mont-Liban et l’Anti-Liban. La traversée était complexe avec 32 kilomètres de sections à crémaillère. Au début du XXe siècle, la société française en charge des trains au Liban s’appelle la Société du chemin de fer Damas-Hama et prolongements DHP ». Les gares sont de construction française, les rails et le matériel des voix étroites sont belges et les locomotives à vapeur suisses. En 1902, une deuxième ligne est mise en service. Elle relie Rayak à Baalbeck et sera prolongée jusqu’à Homs quelques années plus tard.Pour mémoire Autour de sa vieille station de train, Tripoli ravive son patrimoineAprès Beyrouth, une voie ferrée commerciale est construite dans le port de Tripoli. À partir de juin 1911, le chemin de fer relie Tripoli à Homs, mais cette ligne ne dure pas longtemps. Durant la Première Guerre mondiale, les troupes de l’Empire ottoman arrachent les rails, pillent les gares et confisquent le matériel pour achever la ligne Damas-Bagdad, plus importante au niveau militaire. En 1942, une ligne côtière reliant Beyrouth à Tripoli, construite par les troupes australiennes présentes au Liban lors de la Seconde Guerre mondiale, voit le jour. Elle est utilisée pour le transport des soldats et du matériel militaire. Au cours de la même année, une autre ligne, reliant Beyrouth à Haifa, construite par les soldats néozélandais, et utilisée aux mêmes fins, est inaugurée. À la fin de la guerre, cette ligne est utilisée pour les transports commerciaux. Elle ne fonctionnera pas longtemps ; en 1948, peu après la création de l’État d’Israël, les tunnels à la fin de la ligne Tripoli-Naqoura sont dynamités. En 1961, le réseau ferroviaire et sa gestion relèvent désormais de l’État libanais. Le Liban connaît son âge d’or sur le plan de l’infrastructure et du tourisme de luxe. Les autoroutes remplacent le chemin de fer et la voiture se démocratise, le train décline petit à petit pour mourir en 1976, en pleine guerre civile. Aujourd’hui, il reste encore le long du chemin de fer de vieilles gares délabrées, des lieux fantômes qui plaisent aux amoureux du train et aux amoureux des espaces abandonnés au charme Namroud, le dernier conducteur de trainPat. K. À l’époque où Assaad Namroud a commencé à travailler à la Société du chemin de fer Damas-Hama et Prolongement DHP, Rayak était la ville du chemin de fer par excellence. C’est dans cette localité de la Békaa que l’on réparait tous les trains qui desservaient la région… jusqu’à Istanbul. Plus de 1 500 personnes travaillaient à la DHP de Rayak, des directeurs du chemins de fer, mais surtout des techniciens employés pour faire tourner la forgerie et les ateliers de Namroud, 92 ans, a commencé comme simple cheminot, tout comme son père. Puis, par ambition, il a décidé de présenter l’examen nécessaire pour devenir conducteur de train. Mon père m’a dit “Tu es trop jeune, peut-être tu seras recalé”. Mais comme je travaillais déjà à Rayak, je connaissais les trains comme le fond de ma poche et leur méthode de fonctionnement par cœur. C’était un ingénieur français qui m’avait fait passer l’examen un jour avant mon 24e anniversaire », se souvient-il. Se rappelant de ses années passées au travail, il confie, un brin de fierté dans la voix Mon train était le plus beau, j’en prenais soin, son cuivre brillait sous le soleil quand il entrait en gare. Tout le monde le remarquait quand j’arrivais. »Grâce à son travail, Assaad Namroud a pu construire une maison, se marier, acheter une voiture et élever six enfants. Le plus pénible, c’était le tunnel de Dahr el-Baïdar. Je n’oublierai jamais la sensation de chaleur qui m’envahissait. Il y avait le feu qui montait des rails et la vapeur chaude dégagée par la cheminée. Cela ne finissait pas », Namroud se souvient aussi comment il plongeait en apnée pour réparer ou nettoyer les réservoirs d’eau qui servaient, entre autres, à alimenter les trains à Rayak. Le jour où je plongeais dans un réservoir, j’avais droit à deux jours de congé parce que cela me fatiguait », affirme-t-il. Je me souviens aussi qu’en Syrie, il y avait très régulièrement des coups d’État. Souvent en arrivant ou en quittant Damas, j’avais peur parce que des soldats étaient déployés. Un jour, j’ai eu très peur en rentrant à Rayak et j’appréhendais mon retour à Damas. À quelques heures de mon départ pour la capitale syrienne, la direction a décidé de suspendre les voyages, le temps que la situation se calme. C’était quand Hosni el-Zaïm a accédé au pouvoir » par un coup d’État en mars 1949, se Namroud a été le dernier chauffeur à conduire le train de Beyrouth à Rayak en 1976. La guerre venait d’éclater, et il nous était de plus en plus difficile de circuler en train. Un soir, je suis rentré dans mon train à Rayak pour être informé que la direction suspendait le travail jusqu’à nouvel ordre », raconte-t-il. Quelques mois plus tard, l’immense atelier de Rayak a été occupé par l’armée syrienne et son train n’a plus jamais Abi Atmé habite dans la gare de JamhourPat. Abi Atmé, ancien chef d’atelier des chemins de fer, âgé de 96 ans, vit depuis les années quatre-vingt à la gare de Jamhour qu’il a transformée en maison pour lui et sa famille. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les lieux ne sont pas tombés en ruine. Son salon constituait la salle d’attente et le guichet se trouvait dans la salle à manger. C’est entre les rails, non loin d’un réservoir qui servait à l’alimentation en eau des trains à vapeur, qu’il a mis en place un Abi Atmé est entré très jeune à la Société du chemin de fer Damas-Hama et Prolongement DHP. J’ai triché avec ma carte d’identité, j’avais 16 ans, j’ai dû donc ajouter deux années supplémentaires à mon âge. Je venais de perdre mon père qui était cheminot et qui est mort dans un accident alors qu’il effectuait des travaux sur la voie ferrée au niveau de Mdeirej. J’ai dit alors aux Français qui étaient en charge que je voulais prendre sa place pour nourrir la famille », Abi Atmé est fier d’avoir travaillé à la DHP. J’étais fasciné par les locomotives et les voies ferrées, la façon de travailler dans les ateliers, le fait de créer de nouvelles pièces… Le train au Liban, ce n’était pas du n’importe quoi », se souvient qu’en 1948, à la proclamation de l’État d’Israël, il a fait un aller-retour Beyrouth- Haifa pour récupérer du matériel juste avant que les tunnels sur la ligne Beyrouth-Naqoura-Haifa soient dynamités, et cela pour éviter tout trafic entre le Liban et général Charles de Gaulle ? Il l’a croisé au Liban. C’était durant la Seconde Guerre mondiale, il prenait avec d’autres officiers le chemin de fer alors que lui travaillait sur la voie ferrée. Dès que je l’ai vu, je l’ai reconnu et je lui ai dit “Bonjour mon général” », se mémoireL’association Train-Train Liban s’en remet au Conseil d’État . 41 321 425 346 208 435 123 171

mange et bois car le chemin est long